VIDÉO. Israël : cinq morts près de Tel-Aviv dans une attaque, la troisième en une semaine
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Au moins cinq personnes ont été tuées mardi 29 mars 2022 dans des attaques armées en banlieue de la métropole israélienne de Tel-Aviv. Il s’agit des troisièmes en Israël en une semaine.En soirée, des résidents de Bnei Brak, ville ultraorthodoxe en banlieue de Tel-Aviv, puis de la localité voisine de Ramat Gan ont fait état d’un homme circulant en voiture et ouvrant le feu sur des passants. La police israélienne a confirmé ces attaques et indiqué plus tard que l’assaillant avait été abattu par les forces de l’ordre qui quadrillaient ces secteurs. L’attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat. Deux policiers tués dimanche Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a réuni en soirée de hauts responsables sécuritaires après ces attaques. La nationalité de l’ensemble des victimes n’a pas été précisée dans l’immédiat. « Les forces de sécurité sont à l’œuvre. Nous allons combattre le terrorisme d’une main de fer […] Israël est confronté à une vague de terrorisme arabe meurtrière », a affirmé M. Bennett. Dimanche 27 mars, à Hadera, dans le nord d’Israël, deux policiers, dont une Franco-Israélienne, ont été tués dans une fusillade revendiquée par l’organisation djihadiste État islamique (EI). Le mardi 22 mars, à Beersheva (sud), quatre Israéliens (deux hommes et deux femmes) ont été tués dans une attaque au couteau et à la voiture-bélier perpétrée par un homme inspiré de l’idéologie du groupe EI. Après l’attaque à Hadera dimanche, les mouvements islamistes armés palestiniens du Hamas et du Djihad islamique ont salué une « opération héroïque ». Le Hamas, groupe au pouvoir dans la bande de Gaza, a estimé qu’il s’agissait d’une « réponse naturelle et légitime à l’occupation » et aux « crimes » d’Israël. Ces attaques surviennent au moment où des rencontres se multiplient pour tenter d’atténuer les tensions à l’approche du ramadan, mois de jeûne musulman qui doit débuter en fin de semaine.En 2021, des heurts entre forces israéliennes et manifestants palestiniens pendant le ramadan à Jérusalem, notamment sur l’esplanade des Mosquées, avaient mené à une guerre meurtrière de onze jours entre le Hamas, au pouvoir à Gaza, et l’armée israélienne.
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