VIDÉO. Inondations en Espagne : la colère des habitants, se sentant livrés à eux-mêmes
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Les habitants d'Alfafar et de Sedavi, en Espagne, font part de leur colère, quatre jours après les graves inondations qui ont touché la ville. « C'est un scandale : pas d'aide, rien », déclare ce dimanche 3 novembre 2024 Charo de la Rosa, une employée d'hôtel interrogée à Sedavi. Les inondations ont causé la mort d'au moins 211 personnes en Espagne, dont la grande majorité dans la région de Valence. « Nous sommes confrontés au défi de notre vie mais nous allons trouver les solutions », a assuré samedi le président conservateur de la région de Valence, Carlos Mazón. Cinq jours après ces intempéries, à l'origine de la pire catastrophe naturelle de l'histoire du pays selon le gouvernement, les recherches se poursuivent pour retrouver les disparus, dégager les routes et remettre en état les infrastructures détruites par les torrents de boue. Lire aussi : « On n’arrive pas à le joindre depuis mardi soir » : en Espagne, l’angoisse des familles de disparus« Personne des autorités »Les habitants d'Alfafar et de Sedavi, en Espagne, font eux part de leur colère. « Personne des autorités, personne, personne, s'indigne Estrella Caceres, habitante de Alfafar. Savez-vous ce que c'est quand personne ne vient voir si nous avons besoin de quelque chose ? Il faut que les gens viennent à pied de l'extérieur pour nous donner un coup de main, à moi et à d'autres voisins ! »« C'est un scandale : pas d'aide, rien, pas de militaires, rien, gronde Charo de la Rosa, employée d'un hôtel. Ils nous ont laissés seuls. Nous avons nettoyé notre boue, nous nous sommes débrouillés pour manger, si nous avons dû aller chercher des conserves, si nous avons dû aller chercher de l'eau, tout ce que nous avons dû aller chercher... Nous avons été laissés seuls et nous avons été dévastés. »5 000 nouveaux soldats déployésFace à cette situation chaotique, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanche,z a annoncé samedi l'envoi de 5 000 soldats supplémentaires dans la région, portant leur effectif total à 7 500, soit le « plus gros déploiement de forces armées jamais effectué en Espagne en temps de paix », selon lui. A ces militaires vont s'ajouter 5 000 policiers et gardes civils chargés d'épaule
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