VIDÉO. Inflation et surcout insulaire : à Belle-île, les habitants confrontés à la vie chère
par Ouest France
Sur les quinze île du Ponant, l'inflation rend la vie encore un peu plus chère pour les habitants, déjà contraints de mettre davantage la main au portefeuille que sur le continent. Reportage à Belle-Île-en-Mer. La Bretagne, comme le reste de la France, est en proie à une forte et durable inflation. Sur les quinze îles du Ponant, c’est encore plus visible que sur le continent. Comme à Belle-Île-en-Mer, deuxième des îles françaises après la Corse, en superficie et en nombre d’habitants, avec 5 500 résidents permanents environ.Jeudi 7 novembre 2024, nous sommes allés à la rencontre des ces iliens confrontés à la vie chère. Comme Virginie et Fabien Dramard, frères et sœurs et patrons d'une entreprise de construction : « Il y a toujours eu un écart de prix avec le continent. Mais il s’est accentué depuis le Covid. Les prix des matériaux augmentent de 5 à 10 % par an. Au final, le coût de construction est 30 à 40 % au-dessus du continent. »Lire aussi : Crise du logement sur les îles bretonnes : « Nous, on ne peut pas s’éloigner pour se loger » Face à l’Intermarché, le garage Marec vend le litre de gazole à 1,99 € et celui de sans-plomb 95 à 2,11 €. C’est sensiblement le même prix que dans l’autre station de l’île, celle du Super U : 1,96 et 2,08 €. Mais beaucoup plus qu’au Super U de Quiberon, la station la plus proche sur le continent : 1,56 € et 1,64 €. Avec parfois plus de cinquante centimes d’écart au litre, Belle-Île-en-Mer est l’un des endroits, avec l’Île d’Yeu, où le carburant est le plus cher de France.
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