VIDÉO. "Ils sont à fond" : de jeunes ébénistes en plein concours

par Le Maine Libre

Au lycée Raphaël-Elizé de Sablé (Sarthe), lycéens et étudiants en ébénisterie participent à un concours proposé par le Rotary jusqu'au jeudi 14 mars 2024. Objectif : transformer vingt tasseaux en un objet utile, ludique, joli... ou les trois à la fois. Perrine et Sarah ont raboté à la main des tasseaux carrés pour les rendre ronds. Elles fabriquent un cube sensoriel pour les tout-petits: ils pourront faire tourner des éléments recouverts de matières différentes. C'est la première fois que le concours d'ébénisterie proposé par le Rotary depuis treize ans interdit les machines. Les trente élèves du lycée Raphaël Elizé doivent donc réaliser avec leurs outils un objet en bois à partir de vingt tasseaux - dix plutôt fins d'un quarantaine de centimètres et dix plus larges et plus courts.  Ces jeunes, âgés de 16 à 21 ans - du CAP au DN Made, un diplôme en design post bac équivalent à une licence - ont découvert le sujet lundi 11 mars. Ils ont jusqu'à jeudi 12 h 30 pour dessiner des plans, réaliser leur objet (en l'agrémentant éventuellement de liège, de tissu, de fil de fer ou de peinture) et préparer sa présentation à cinq jury formés de professeurs et de membres du Rotary.Des tables, des boîtes, des jeuxLéopold et Niels, tous deux en deuxième année de CAP, fabriquent une table basse. Tout à côté, Orlanne, lycéenne en première technologique et Nolan, étudiant en DN Made, ont imaginé une table de chevet modulable. «  On peut ajouter un support permettant de poser un téléphone,  explique le jeune homme, ajouter un presse-livre, clipser une lampe et nous avons également prévu un petits espace évidé en liège pour poser des bijoux et un dessous de verre.»Marine et Katlyne, bachelières inscrites au CAP en un an, peaufinent leur boîte coulissante qui laissera apparaître des étoiles. Plus loin, c'est un jeu de plateau qui prend forme et juste à côté, un «  arbre aux émotions  » qu'une étudiante a commencé à peindre.Une présentation en anglais«  Ils sont à fond, constate, ravi, Michel Bauchet, professeur d'ébénisterie. C'est une occasion de faire travailler différents niveaux ensemble et de les entraîner à la présentation orale  ». Des membres du Rotary se promènent dans l'atelier. Demain, ils poseront des questions aux étudiants, chercheront à savoir si le projet est "bien défini", "riche de plusieurs hypothèses esthétiques et techniques", "innovant, audacieux et respectant son cahier des charges". Un jury écoutera les candidats en anglais.Une question leur est parfois posée : celle de la viabilité économique du projet. Est-il commercialisable et à quel prix pour assurer un minimum de rentabilité ? Avec c

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