VIDÉO. Ils ont défendu la Palestine pendant les JO : trois militants refusent la sanction
par Ouest France
Interpellés fin juillet lors d’une manifestation en soutien au peuple palestinien organisée malgré une interdiction préfectorale, les trois militants de l’Association France Palestine solidarité étaient convoqués pour un avertissement pénal probatoire. Ils s’y sont opposés. Juste avant 10 h, des manifestants arrivent encore par le pont Victor-Schœlcher. Ils rejoignent, sur le parvis du palais de justice de Nantes, la foule équipée de drapeaux palestiniens, LFI et FO, de banderoles et de keffiehs, venue apporter, ce mardi 10 septembre, son soutien à trois militants de l’Association France Palestine solidarité (AFPS). Trois habitants de La Chapelle-sur-Erdre convoqués pour un avertissement pénal probatoire après leur participation à une manifestation interdite.Manifestation interditeLeur tort ? Avoir déployé, le 30 juillet, des drapeaux et des banderoles sur un pont, à La Chapelle. Problème : l’action a été menée en pleine période olympique dans la métropole nantaise. Ce qui a amené le préfet à prendre deux arrêtés interdisant les manifestations, l’un visant Nantes avec sa fan zone et le stade de La Beaujoire, l’autre intéressant La Chapelle dont le centre de ressources, d’expertise et de performances sportives (Creps) hébergeait certaines délégations.«Disproportionnée»Pierre Leparoux, Bernard Étrillard et Michel Bernard, trois retraités investis dans l’AFPS, ont été interpellés et entendus dans la foulée par les gendarmes. Qui leur ont signifié leur convocation pour un avertissement pénal probatoire. Ils sont venus à Nantes… pour refuser cette sanction. « On considère qu’elle est complètement disproportionnée et qu’elle n’a rien à voir avec notre action militante tout à fait légitime, s’indigne Pierre Leparoux. L’État français, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, qui a signé les Conventions de Genève, doit tout faire pour faire cesser la colonisation. »r un partenaire« Cette procédure ne nous permet pas de nous défendre », renchérit Bernard Étrillard. Le trio s’est engouffré dans le tribunal, accompagné de son avocat. Plus d’une heure après, il en est ressorti. En confirmant son refus de la procédure. « C’est transmis au procureur qui décidera, soit de classer sans suite, soit de nous renvoyer devant le tribunal correctionnel. » Une autre procédure, administrative, s’attaquera à l’arrêté d’interdiction. Le rassemblement s’est terminé par des prises de paroles, des chants et des slogans.Josué JEAN-BART.
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