VIDÉO. "Il y en a parfois qui pleurent" : Des aides soignantes de l'hôpital de Cholet "à la limite du burn-out"
par Ouest France
"Malmenées", "méprisées", et "pas reconnues", les aides-soignantes du service de rééducation fonctionnelle de l'hôpital de Cholet (Maine-et-Loire) organisaient mercredi 6 avril en début d'après-midi un débrayage.Les raisons de leur ras-le-bol ? Des dysfonctionnements dans leur service. Parmi eux, des emplois du temps dévoilés tardivement : certains personnels affirment n'avoir toujours pas leur planning pour les mois de mai et juin.Autre problème : les vacances d'étéPire encore. "Le vendredi, après qu'un arrêt de travail a été déposé quatre jours avant, le lundi, je ne savais pas comment je travaillais le week-end", explique une aide-soignante. Autre problème : les vacances d'été. À la date du 6 avril, "on ne sait toujours pas si on va pouvoir partir trois semaines en vacances", déplore une aide-soignante. La faute à des arrêts maladies et à l'absence de remplaçantes.Dans ce service de 34 lits, certains aides-soignantes "sont à la limite du burn-out". "Il y en a parfois qui pleurent", affirme l'une d'entre elles. Elles estiment à deux le nombre de personnels manquants "pour que ça tourne bien". En attendant de trouver une solution aux problèmes, la fermeture de certains lits n'est pas exclue.
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