VIDÉO. Il invite son père à apprendre les premiers secours dans son école

par Le Maine Libre

Sept parents d’élèves ont participé à des initiations aux premiers secours de la Croix-Rouge à l’école Sacré-Cœur-Saint-Jacques, à La Flèche, début avril 2024. La voiture de la Croix-Rouge française est stationnée dans la cour de l’école Sacré-Cœur-Saint-Jacques à La Flèche ce samedi 6 avril 2024. Pas de panique : aucune intervention d’urgence n’est en cours, mais bien une formation aux premiers secours.Sept parents d’élèves ont suivi trois séances aux côtés de leur enfant. Les écoliers avaient suivi au préalable six autres ateliers, sans leur père et leur mère. « Nous avions mis en place des initiations une première fois avant le covid. La seconde édition a mis du temps à voir le jour » confie Philippe Ramage, bénévole à la Croix-Rouge de La Flèche et responsable de l’activité formation.+ Que deviennent et comment sont traités vos dons à la Croix-Rouge ?Réagir vite et bienDans une salle de l’établissement, les binômes suivent attentivement les instructions de Jennifer Pidoux, salariée de la Croix-Rouge. Comment faire un bandage, utiliser un défibrillateur cardiaque, quels gestes pratiquer en cas de brûlure ou d’étouffement ?Réagir vite et bien pourrait sembler difficile, surtout quand on est un enfant et que la victime fait trois fois son poids. Surtout s’il s’agit d’un proche. Mais en réalité, l’âge n’est pas forcément un obstacle. « Nous rassurons les enfants en leur montrant qu’ils sont capables de pratiquer des gestes de premiers secours sur des adultes. »L’inverse est vrai aussi. « Par la même occasion, nous rassurons les parents sur le fait qu’ils peuvent pratiquer les gestes de premiers secours sur leurs enfants. Certes, le stress monte dans ce genre de situation. Mais c’est possible. »L’objectif est aussi, selon lui, de sensibiliser les familles à ces bons réflexes, par l’intermédiaire des plus jeunes.« Pas si compliqué »De fait, certains parents présents sont venus à l’initiative de leur enfant. C’est le cas de Thierry, 52 ans. Son fils Léandre, 10 ans et en CM2, confie : « Je savais que mon père ne connaissait pas tellement les premiers secours. Et pendant qu’il apprend, moi, je révise. »Le papa approuve : « C’est très important. Les bons gestes ne sont pas très compliqués et peuvent sauver. Cela semble très utile. Je n’avais suivi aucune formation de ce type auparavant. »Au terme de la troisième séance, il semble avoir pris confiance. « Ce n’est pas si impressionnant, quand les premier

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