VIDÉO. Hygiène, sommeil, santé: en mer, le Vendée Globe, une épreuve physique et mentale

par Ouest France - La sélection de la rédaction

La course autour du monde n'est pas seulement une épreuve sportive et technique. Comment gèrent-ils leur sommeil? Comment font-ils face aux pépins de santé et petits accidents? Lors de notre émission spéciale au moment du départ, nous avons posé la questions aux spécialistes. Il a fait neuf éditions du Vendée Globe comme médecin de la course. Jean-Yves Chauve connait bien les difficultés auxquelles sont confrontés les skippers du Vendée Globe pour gérer leur sommeil, leur santé leur hygiène au quotidien.Le sommeil. "On essaie de charger les batteries au maximum avant le départ". Car il n'y a pas de recette miracle une fois en mer,  estime Sébastien Simon. "Ensuite on essaie de trouver notre rythme de marin". C'est-à-dire "dormir par petites tranches, le plus souvent possible" confirme Yannick Bestaven. Louis Burton essaie d'avoir ses six heures de sommeil par jour, "en dormant en fractionné, par siestes très courtes d'une vingtaines de minutes quand c'est trop instables, soit de deux heures quand les conditions le permettent. Juste on essaie de ne pas entrer dans le sommeil paradoxal. "Tout n'est pas qu'une question de durée du sommeil. 'La qualité du couchage fait aussi la qualité du sommeil" insiste le docteur François Duforez, médecin du sport et du sommeil. Yannick Bestaven : "On est soit dans le siège de veille à l'extérieur, soit à l'intérieur, quand c'est possible, dans un lit qui amortit et qui enveloppe bien le dos" Reste tout de même que dormir pendant une course est un véritable défi. "La récupération fait partie de la performance" estime le Dr Chauve. "Les skippers sont des  dormeurs de haut niveau. Une de leurs performances c'est justement d'être capables de gérer leur sommeil". Soigner sa peau et éviter les infectionsAutre défi à gérer pour les skippers: les petits pépins de santé pendant la course. Certes, tous ont suivi une préparation avant le départ, "donc ils savent gérer un certain nombre de problèmes médicaux, mais certaines choses sont moins faciles à gérer comme les points de suture" explique Jean-Yves Chauve. "Mais les skippers sont habitués à se préserver pour que les choses se passent au mieux."La question de l'hygiène a aussi été longuement évoquée lors de l'émission. Pas seulement le problème de la douche, c'est assez simple sur un bateau mais surtout comment les skippers luttent contre les infections qui peuvent survenir ou, tout simplement les problèmes de

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