VIDÉO. Hôtellerie : elle reprend le domaine de son arrière-grand-père
par Le Maine Libre
Émeline Pilloy et son mari Baptiste ont repris début juillet 2024 le domaine d’hôtellerie Haras de La Potardière, à Crosmières (Sarthe). Le lieu dans la famille depuis 1940, était à l’origine un élevage de chevaux. La relève est arrivée. Émeline et Baptiste Pilloy ont repris la gestion du Haras de La Potardière début juillet 2024, à Crosmières. La famille d’Emeline, 27 ans, possède le domaine depuis 1940, comme élevage de chevaux jusqu’en 1990 puis comme lieu d’hôtellerie.« Mon arrière-grand-père était un passionné de chevaux. Il faut se figurer l’endroit avec des entraîneurs, jockeys, chevaux partout. » Des équidés paissent toujours dans les enclos bordant le chemin d’accès. Ces trotteurs appartiennent à une éleveuse de Durtal. Quatre bâtiments composent la propriété : deux fermes, un haras et un château.« J’ai toujours mis la main à la pâte »Les parents d’Emeline Pilloy, François et Marie-Yvonne Benoist, la transforment en hôtel et gîtes. Le père est architecte, la mère ancienne psychologue s’occupe du lieu à temps plein. Comme eux, le jeune couple se répartit les tâches : Baptiste Pilloy, ingénieur, a toujours son emploi dans une start-up à Paris. Le week-end et le soir, il aide sa conjointe présente en permanence. « On prend la suite de leur travail. »« Depuis toute petite, comme mes trois frères et sœurs [copropriétaires du domaine, N.D.L.R.], j’ai toujours mis la main à la pâte pour aider à l’accueil, au jardinage ou encore au ménage. » Elle est scolarisée à Crosmières, puis à Notre-Dame à La Flèche et au lycée à Angers. Après des études en droit des affaires, elle exerce comme juriste en région parisienne, puis comme commerciale en relation clients.73 couchagesLe haras s’étend sur douze hectares. Sur place, soixante-treize couchages sont aménagés, ainsi que deux piscines extérieures et un spa également ouvert aux personnes non hébergées à l’hôtel. La Potardière est également un lieu de réception, pour des mariages, séminaires ou d’autres événements.« Nous souhaitons développer des journées thématiques : une professionnelle organise ici par exemple une journée bien-être fin septembre, déjà presque complète. »Le couple emploie un jardinier à temps plein, une femme de chambre saisonnière et une alternante.
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