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VIDÉO. Hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard : une minute de silence rendue dans collèges

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Une minute de silence a été rendu ce lundi 14 octobre 2024 en hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard, deux professeurs assassinés par des islamistes radicalisés. Elle a été tenue dans les collèges et lycées de France, avec l'ambition de « continuer » à « lutter contre l'ignorance et le fanatisme ». Samuel Paty en 2020, Dominique Bernard il y a un an. Une minute de silence à été observé ce lundi 14 octobre dans les collèges et lycées de France pour honorer la mémoire de ces deux professeurs, assassinés par des islamistes radicalisés. Le ministère de l’Éducation national a annoncé sa détermination de « continuer » à « lutter contre l'ignorance et le fanatisme ».« Transmettre les valeurs »« Dans la semaine, un temps d’analyse et de réflexion avec les élèves pourra également être organisé, dont la durée et le contenu seront aussi laissés au choix des équipes en fonction de leurs situations respectives », a-t-il précisé, voyant dans ce temps d’hommage une façon de « transmettre les valeurs » qu’incarnent les deux professeurs. « À trois ans d'intervalle, presque jour pour jour, deux professeurs sont morts sous les coups de terroristes islamistes. Ils enseignaient l’histoire de France, la connaissance du monde, et l'amour de notre langue. Ils transmettaient à leurs élèves le goût d’apprendre et l’esprit de citoyenneté », a souligné dimanche Michel Barnier dans un message sur le réseau social X. Dimanche, une journée d’hommage était dédiée à Dominique Bernard à Arras, ville où le professeur à été assassiné par Mohammed Mogouchkov, un ancien élève fiché pour radicalisation islamiste, devant son établissement. Samuel Paty, avait lui été poignardé par Abdoullakh Anzorov, réfugié russe d'origine tchétchène, le 16 octobre 2020 à proximité de son collège.Le jeune homme de 18 ans, musulman radicalisé, lui reprochait d'avoir montré en classe des caricatures de Mahomet. Avant d'être tué par la police, il avait revendiqué son geste en se félicitant d'avoir « vengé le prophète ».