VIDÉO. Historic Auto Nantes 2022 : petit tour à bord de la Facel Vega HK 500, l'excellence à la française

par Presse Océan

L​a puissante Facel Vega effectue un démarrage foudroyant… « Ce n’est pas avec son petit moulin qu’il pourra résister aux 360 CV que j’ai sous le capot… »​, lance le gangster en prenant en chasse l’Alfa Romeo du reporter Lefranc au début de l’album « L’Ouragan de feu » ​de Jacques Martin (Casterman).La mythique calandre Facel Vega est reconnaissable parmi toutes les autres. C’est la signature de Jean Daninos, père des Facel Vega. Facel pour Forges et ateliers de constructions d’Eure-et-Loir et Vega, nom proposé par le journaliste et écrivain Pierre Daninos, frère de Jean. La marque vivra dix ans, de 1954 à 1964.237 km/h en 1960Quand le Nantais François Hélie de La Harie, membre de l’amicale de la marque, sort sa HK 500 du garage, c’est une étoile, une star qui ne passe jamais inaperçue des passants qui s’arrêtent souvent pour contempler les lignes exceptionnelles de ce coupé mu pas un puissant V8 de 6,3 litres, 360 CV très coupleux mais qui « ne gagne pas à être poussé dans les tours »​. Même si, en 1960, le journaliste Paul Frère a atteint les 237 km/h sur autoroute. Le 4 juin de la même année, Albert Camus meurt dans la HK 500 conduite par son éditeur Michel Gallimard. La HK de 1960 de ce collectionneur nantais (il possède également une Salmson et une Delahaye), l’une des dernières des quelque 490 exemplaires produits, respire la classe dans tous les détails. Les cuirs sont d’origine, le tableau de bord façon ronce de noyer est équipé de nombreux cadrans.« Le moteur n'est pas noble »« C’est une voiture de grand tourisme plus qu’une voiture de sport. Le moteur n’est pas noble, c’est un Chrysler de huit cylindres très solide »​, note François Hélie de La Harie, avant de raconter : « Quand j’étais jeune on habitait la campagne, j’étais subjugué par les photos que je voyais de cette voiture mais je n’en avais jamais vu. En 1988, j’en ai trouvé une et j’ai craqué. À l’époque cela ne valait pas ce que cela vaut aujourd’hui. Ce qui m’intéresse c’est ce qu’elle représente pour moi : une voiture française, jolie, agréable à conduire, homogène. Dans le contexte de l’époque, c’est une voiture chère, une mécanique silencieuse, qui freine bien grâce à ses freins à disque. Daninos a fait quelque chose d’homogène qui a déclassé toutes les marques de l’époque comme Delahaye. Stirling Moss, Maurice Trintignant… se déplaçaient en Facel ».▶ LIRE AUSSI : Au rendez-vous des passionnés d’automobiles de collection, dimanche à la BeaujoireLes 26 et 27 février, sa voiture illustrera encore l’excellence française au salon Historic Auto au parc-expo de la Beaujoire.

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