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VIDÉO. « Heureux d'y aller, content de le quitter », Sébastien Simon raconte son océan Indien

par Ouest France

En exclusivité pour Ouest-France, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) a partagé un carnet de bord particulièrement symbolique : celui du franchissement du cap Leeuwin. Le skipper de 34 ans, actuel deuxième du Vendée Globe, se réjouit de quitter un océan Indien qui ne l'aura pas épargné. « Hello Ouest-France ! » Sébastien Simon a de bonnes raisons d'être enjoué : le skipper vient de passer une étape symbolique de son tour du monde. « On est le 10 décembre, il est 1h21. Et on vient de franchir le cap Leeuwin ! » Le voilà désormais « de l'autre côté du globe. On est à l'opposé des Sables-d'Olonne, après une semaine riche. » Et c'est peu de le dire.Sébastien Simon a cassé son foil tribord dans sa traversée de l'océan Indien. « Je suis un peu handicapé. Mais la mer est si mauvaise que la différence avec les foilers n'est pas flagrante parce qu'on ne peut pas faire accélérer le bateau », explique le navigateur, dans un sifflement permanent. « Cela fait toujours autant de bruit, parce que le bruit vient des safrans, pas des foils. »« Je ne lâcherai rien » Contre mauvaise fortune, le skipper promet d'y mettre tout son coeur. « Malgré l'avarie, je ne lâcherai rien. De belles histoires de Vendée Globe avec un foil en moins, il en existe beaucoup. On peut encore y croire (à la victoire), il peut se passer énormément de choses. » En attendant, Sébastien Simon se fera une joie de quitter l'Indien, qui ne l'aura pas ménagé.VOIR AUSSI. VIDÉO. Vendée Globe : après son avarie, Sébastien Simon « sur un fil» à bord d'un bateau qui penche« Je l'ai assez vu. J'étais heureux d'y aller, je suis content de le quitter. Place au Pacifique, en espérant qu'il porte bien son nom », espère le dauphin de Charlie Dalin, à 156,62 milles au pointage de 7 h, mardi 10 décembre. Pour basculer franchement dans le plus grand océan du monde, reste la mer de Tasmanie à passer. « Cinq jours assez techniques, au sud de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. » Abordés avec un foil en moins. Mais un enthousiasme intact.