VIDÉO. Handball : En Ligue européenne, le HBC Nantes craque face à Magdebourg
par Presse Océan
Les Nantais ont lâché dans les derniers instants (25-28) ce soir à domicile. Il faudra un exploit en Allemagne pour rejoindre le Final four.Hier soir, à domicile, et alors qu’ils semblaient avoir le match en main (13-11 à la pause 19-16 à la 42e), les Nantais se sont inclinés de trois buts (25-28) dans la première manche face aux Allemands.Alberto Entrerrios : « On ira en Allemagne pour se battre »Le tenant du titre, outre le fait d’avoir pris une sérieuse option sur le dernier carré de la compétition reste ainsi, avant le match retour toujours invaincu face au HBCN (4 victoires, 1 nul, à chaque fois dans le cadre de la Ligue Européenne).Dommage, car il y avait clairement la possibilité de faire mieux pour les partenaires de Valero Rivera, bien rentrés dans la partie (7-4, 15e ; 12-9, 25e), mais presque hors sujet après la pause.« On a bien joué en première mi-temps, constatait l’entraîneur nantais Alberto Entrerrios. On était dans le rythme, le +2 était logique, mais malheureusement on n’était plus dedans en début de seconde période. De son côté, Magdebourg a joué comme il sait le faire et comme on a commis beaucoup d’erreurs en attaque en défense, c’était compliqué. »L’actuel leader de Bundesliga ne s’est pas fait prier pour punir des Nantais très approximatifs (11 ballons perdus) et régulièrement en retard dans les impacts, en témoignent les 11 jets de 7 mètres concédés.« Notre début n’a pas été bon mais ça a été de mieux en mieux, appréciait à l’inverse le coach allemand Yves Grafenhorst. L’emporter de trois buts est un bon résultat. »Presque inespéré ou un peu flatteur puisque cet écart, acquis sur un ultime jet de 7 mètres de Magnusson à 13 secondes du terme, est aussi le plus important en faveur des joueurs d’outre-Rhin. Même si la tâche s’annonce dantesque pour poursuivre l’aventure, Alberto Entrerrios reste malgré tout combatif. « Ce n’est que la mi-temps, il reste encore 60 minutes, on peut le faire. C’est ouvert. La pression est plus sur Magdebourg. On ira en Allemagne pour se battre. »
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