Au vingt-sixième jour de la guerre, l’Ukraine a refusé de capituler à Marioupol, après un ultimatum russe.
L’Ukraine a fait savoir qu’il était hors de question de céder la ville de Marioupol, assiégée par les forces russes, après que la Russie a exhorté dimanche l’armée ukrainienne à y déposer les armes. Le Kremlin avait lancé un ultimatum aux autorités ukrainiennes pour la reddition de Marioupol avant 5 h du matin ce lundi 21 mars. « Il n’est pas question de déposer les armes. Nous avons déjà informé le camp russe de cela », a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Vereshchouk, citée par le site d’information Ukrainska Pravda.
Moscou a prévenu qu’une « terrible catastrophe humanitaire » avait lieu à Marioupol et assuré que ceux qui déposeront les armes pourront quitter la ville portuaire en toute sécurité. Dans cette ville du sud du pays, principale cible des bombardements russes, la majorité des 400 000 habitants sont piégés sur place, avec peu ou pas de denrées alimentaires, d'eau et d'électricité. De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé dimanche un nouvel « acte de terreur » après le bombardement d’une école de Marioupol. « Hier [samedi 19 mars 2022], les occupants russes ont largué des bombes sur l’école d’art G12 située sur la rive gauche de Marioupol, où 400 habitants de Marioupol – des femmes, des enfants et des personnes âgées – s’étaient réfugiés », a déclaré la municipalité de cette cité portuaire assiégée par les forces de Moscou.
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