VIDÉO. Guerre en Ukraine : les 1 000 jours de bataille résumés en 3 minutes

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Ce 19 novembre 2024 marque les 1 000 jours de la guerre en Ukraine . Un conflit long, donc, qui a vu la ligne de front beaucoup évoluer. On vous explique les dynamiques qui ont amené la carte de l’Ukraine à ressembler à ce qu'elle est aujourd'hui, entre offensives russes et ripostes ukrainiennes. Ce que Vladimir Poutine a d’abord appelé « une opération militaire spéciale » a débuté le 24 février 2022 par une offensive suivant principalement trois axes : l’un vise Kharkiv, la grande ville du nord-est de l’Ukraine, un autre part de Crimée pour envahir le sud du pays et, surtout, l’un d’eux vise directement Kiev, la capitale ukrainienne. Au cours des premiers jours de l’offensive, les Russes avancent assez profondément en territoire ukrainien et prennent Soumy, Melitopol ou Kherson. Par contre, ils échouent à prendre Kharkiv, Mykolaiv, et surtout Kiev, dont ils ne font que menacer les faubourgs.Un retrait des forces russes des abords de la capitaleActant leur échec, les Russes se retirent des abords de la capitale ukrainienne fin mars, début avril. En revanche, ils continuent à avancer dans le nord du Donbass et dans le sud du pays, où ils prennent notamment Marioupol. Pour les Ukrainiens, le choc initial a été dur à encaisser mais, au fil des mois, ils arrivent à stabiliser le front et peuvent repartir de l’avant. En septembre 2022, ils lancent avec succès une contre-offensive dans la région d’Izioum. Dans le même temps, ils avancent dans le secteur de Kherson, sur la rive droite du Dniepr que les Russes finiront par évacuer, à la fin du mois de novembre. Ces deux opérations débouchent sur une ligne de front qui, malgré les combats menés dans le secteur de Bakhmout, va rester à peu près stable pendant plusieurs mois. Cette ligne, les Ukrainiens vont pourtant tenter de la bousculer. Au début du mois de juin 2023, ils lancent une grande contre-offensive, à grand renfort de matériel occidental. Mais, fin septembre, ils doivent se rendre à l’évidence : malgré quelques avancées localisées, notamment dans le secteur de Robotyne, cette contre-offensive est un échec.

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