VIDÉO. Guerre en Ukraine : le G7 et l'Otan unis face à la Russie
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Un sommet diplomatique de grande ampleur s'est tenu jeudi 24 mars 2022, à Bruxelles, en Belgique. Le G7, l'Otan et le Conseil Européen se sont réunis successivement pour coordonner leurs actions face à la Russie.Les prises de paroles de dirigeants se sont succédées et les sujets ont été nombreux. L'hypothèse d'une utilisation d'armes chimiques était sur toutes les lèvres. À ce sujet, Joe Biden, le président des États-Unis, a affirmé que l'Otan répondrait si Vladimir Poutine les utilise, en précisant que « la nature de la réponse dépendrait de la nature de l'utilisation ». Sur le même ton, le Premier ministre britannique, Boris Johnson a promis à Vladimir Poutine des « conséquences très, très graves » s'il faisait usage d'armes chimiques en Ukraine, tout en revendiquant l'idée d'être « ambigu » quant à la réponse de l'Otan à de tels agissements.La question des sanctions a également été évoquée, notamment par Olaf Scholz, le chancelier allemand. Il a annoncé à l'issue du G7 que les pays membres s'étaient « engagés aujourd'hui à leur mise en œuvre sans faille. » Tout en saluant l'efficacité et l'impact des sanctions « à court terme », il a fait part de la possibilité que le G7 puisse « réagir par des sanctions supplémentaires si cela s'avérait nécessaire ».« Une famine inéluctable » selon Emmanuel MacronEmmanuel Macron, de son côté, s'est alarmé de la possibilité d'une crise alimentaire mondiale si jamais l'Ukraine ne produisait pas de céréales cette année. Pour l'instant, les semis sont impossible dans le pays. Le président français a appelé la Russie à la « responsabilité » et fait part de sa crainte d'une « famine inéluctable » d'ici un an et demi. L'Ukraine est le premier producteur mondial de tournesol et le 5e exportateur de blé dans le monde. Des pays comme le Liban ou l'Égypte dépendent en grande partie de leurs importations de céréales ukrainiennes. Une très faible récolte cet été pourrait chambouler le marché des céréales et avoir de graves conséquences au Proche-Orient ou en Afrique.
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