De Paris à New York, La Haye ou Zagreb, des milliers de manifestants sont de nouveau descendus samedi 5 mars, dans les rues de grandes villes, pour dire « stop » à la guerre et protester contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées place de la République, à Paris, pour marcher vers la Bastille, en soutien au peuple ukrainien, dont deux candidats à l’élection présidentielle française, Yannick Jadot et Anne Hidalgo. Ils étaient 16 000 selon la préfecture de police, à scander « Poutine, ta guerre on n’en veut pas ».
Plus d’un millier de personnes étaient rassemblées à Zagreb dans la capitale croate, pour protester contre l’invasion russe de l’Ukraine qui leur rappelle de sombres souvenirs de la guerre d’indépendance de leur pays dans les années 1990. Des manifestants rassemblés à la Haye aux Pays-Bas, ont dénoncé l’invasion de l’Ukraine par la Russie et demandaient la fin de la guerre.À New York, des milliers de manifestants s’étaient rassemblés sur Times Square, en solidarité avec le peuple ukrainien et pour demander plus d’actions pour contrer la Russie, comme l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne sur l’Ukraine. « Si les États-Unis, l’OTAN ou l’Union européenne décident d’une zone d’exclusion aérienne, ils vont éviter que des gens ordinaires meurent », s’est insurgé Vasyl Koval, un Ukrainien vivant aux États-Unis venu manifester avec son fils sur les épaules.
Au dixième jour de l’invasion de l’Ukraine, les forces russes avançaient samedi dans le pays, avec de féroces combats autour de la capitale Kiev. Le bilan du conflit est impossible à vérifier de manière indépendante. Kiev fait état d’au moins 350 civils et plus de 9 000 soldats russes tués, sans mentionner ses pertes militaires. Et Moscou évoque 2 870 morts côté ukrainien et 498 dans ses rangs.
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