VIDÉO. Grand-voile déchirée pour Amélie Grassi : « Je pense pouvoir réparer »
par Voiles et Voiliers public
Dans un départ à l’abattée, la grand-voile de La Boulangère Bio, le Class40 d'Amélie Grassi, s’est déchirée sur une large surface. Malgré cette avarie, la navigatrice poursuit sa course sur The Transat CIC vers New York. Elle va mettre en œuvre un plan de réparation. « C’est arrivé à 3h30 TU. Il y avait environ 30-35 nœuds de vent et environ quatre mètres de mer, raconte la navigatrice. Je progressais sous petit gennaker et deux ris dans la grand-voile. Le bateau est parti à l’abattée. C’est-à-dire que dans une vague, il a pris un surf et c’est comme s’il avait pris un virage et changé subitement de côté de vent dans les voiles. Mais cela, sans que ça soit voulu ! Le pilote a récupéré seul ce départ à l’abattée. Et après tout ça, je me suis rendue compte que la voile était déchirée. » Amélie Grassi explique les conséquences de cette avarie : « La déchirure est grosse. Je vais faire un tour de ce que j’ai à bord pour réparer. Je dois être à la limite de ce qui est nécessaire pour réparer. Plus la déchirure est grosse, plus c’est difficile d’offrir suffisamment de structure à la voile grâce à la réparation. Mais je pense que c’est possible de réparer, nous allons faire un plan. Je vais naviguer pendant deux jours uniquement avec la voile d’avant. Je vise une zone qui est à peu près sur ma route, une zone où il n’y aura pas beaucoup de vent pendant quatre heures. Quatre heures, ce n’est pas beaucoup mais je n’arrive pas à trouver mieux. Il faudra alors que je mette en œuvre la réparation à ce moment-là, en espérant que je puisse repartir à 75% du potentiel du bateau ».The Transat CIC : la cartographie
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