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VIDÉO. Franck Provost : « À 14 ans, je ne savais pas quel métier faire »

par Le Maine Libre

Originaire du Lude (Sarthe), Franck Provost était de retour sur ses terres jeudi 11 avril 2024 pour l'inauguration d'un salon de coiffure. L'occasion pour lui de revenir sur ses souvenirs sarthois et sur les débuts de sa carrière. Franck Provost, coiffeur bien connu et patron du groupe Provalliance, s’est déplacé au salon de coiffure Atelier Intermède (une des enseignes de son groupe) au Lude, ce jeudi 11 avril 2024, lors d’une réception. Natif de cette commune en 1946 où il a également commencé comme apprenti coiffeur dans les années 1960, il a ensuite travaillé à La Flèche avant de faire carrière en région parisienne.La coiffure, une idée de sa mèreÀ l’origine, il a embrassé cette carrière sous l’influence de sa mère. "Je suis venu à la coiffure tout à fait par hasard" confie Franck Provost. "A 14 ans, je ne savais pas tellement quel métier faire. J'avais la possibilité d'entrer au Prytanée, mais cette vocation ne m'attirait pas vraiment. Ma mère m'a informé un jour qu'une place d'apprenti était disponible. J'ai essayé ce métier et j'ai appris à l'aimer. A Paris, les concours auxquels j'ai participé m'ont donné envie d'aller encore plus loin. J'ai découvert toutes les facettes de ce métier où l'on pouvait travailler pour le cinéma, le théâtre, la photo, monter des entreprises... Le côté artistique m'a beaucoup apporté. Si c'était à refaire, je signerais des deux mains."Il déclare, lors de sa visite du salon : « Je retrouve des clients que j’ai coiffés quand j’étais apprenti, j’ai retrouvé des collègues de La Flèche et des copains avec qui j’étais à l’école. On s’est reconnus, déjà c’est beaucoup ! On avait fait les quatre cents coups ensemble au Lude. » Il ne vit plus en Sarthe, mais Franck Provost s’y rend de temps en temps. « J’y reviens régulièrement, ma famille habite ici. »Parmi les invités à la réception, son camarade d’école Daniel Dupin raconte : « Quand on sortait dans les bals, on s’amusait bien. » Lucette Aloyeau, autre camarade, ajoute : « Il était sympathique, beau mec et apparemment, il est resté simple. »