VIDÉO. Football : L'Olympique Lyonnais féminin au grand air aux Sables-d'Olonne

par Ouest France

Ce qui surprend au premier abord, c’est l’importance de l’encadrement. Entraîneuse, adjoints, préparateurs physiques, kinés, intendant, analystes, communicants : ils sont plus d’une quinzaine à encadrer les 24 joueuses de l’Olympique Lyonnais sur le terrain. Pas surprenant pour la meilleure équipe d’Europe depuis une décennie, plus pour le stade de la Rudelière des Sables-d’Olonne.LIRE AUSSI. Eugénie Le Sommer : « On peut perdre le titre au moindre faux pas »Habituée à accueillir des équipes professionnelles de l’Ouest (Angers, Nantes, Caen), la cité balnéaire a fait place du 9 au 13 janvier aux Gones. « Nous souhaitions sortir du contexte lyonnais. Ce contexte différent nous évade un peu du quotidien », justifie l’entraîneuse Sonia Bompastor. Son équipe n’a pas réalisé la première moitié de saison de ses rêves, devancée par le PSG en championnat (2e) et qualifiée de justesse pour les quarts de Ligue des Champions. Symbole de ces balbutiements, la Ballon d’or 2018 Ada Hegerberg n’est pas du voyage en Vendée. La communication est minimale sur la joueuse norvégienne depuis sa blessure à la jambe gauche début septembre. Griedge Mbock n’est pas là non plus, mais la majorité des cadres sont du voyage (Wendy Renard, Eugénie Le Sommer, Amel Majri), même les joueuses revenant de blessure.Caméra, capteurs : des séances passées au cribleL’OL a transporté aux Sables-d’Olonne tout son équipement de pointe. Les séances sont filmées pour être analysées. Des capteurs sont portés par les joueuses qui s’empressent de visionner leurs données sur une tablette en fin de séance. Si près de la moitié de l’effectif est étrangère, les séances sont dirigées en français. Le contenu de la dernière, vendredi 13, n’a rien d’exceptionnel : toro, courses et travail d’appui, opposition à sept contre sept, finition devant le but. « Nous avons bien travaillé, dans la cohésion et la dynamique de l’équipe. Nous aurons des échéances importantes, beaucoup d’objectifs à atteindre mais le cadre était idéal pour se préparer », considère l’entraîneuse lyonnaise. Tout en avouant avoir appréciée se réveiller avec vue sur la mer.LIRE AUSSI. Wendie Renard : « Je n’ai jamais commencé un match en pensant au Ballon d’Or »Au bout de moins d’une heure de séance, l’entraînement touche à sa fin. Après quelques selfies, les joueuses s’éclipsent vers leur hôtel. Elles repartiront l’après-midi même en bus vers Soyaux (Charente), qu’elles affronteront samedi 14 (13 h 45) en D1. L’expérience aux Sables sera-t-elle renouvelée ? « Nous avons beaucoup apprécié, mais là, ça coïncidait surtout avec notre match de samedi. Nous avons beaucoup de lieux où nous aimons bien aller », commente Sonia Bompastor, consciente de ne pas susciter de faux espoirs.

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