VIDÉO. Fonderie de Bretagne : « un gâchis industriel » pour ce salarié depuis 23 ans

par Ouest France

Le ministère de l’Industrie a annoncé ce vendredi 20 décembre 2024 au matin qu’aucun accord n’a été trouvé entre Renault et Private Assets. Le choc pour les 300 salariés de la Fonderie de Bretagne, qui redoutent une fermeture dans les prochains mois. Patrice, salarié depuis 23 ans, partage son « dégoût total ». Après trois semaines de réunions et d’âpres négociations, le ministère de l’Industrie a annoncé aux organisations syndicales et à la direction de la Fonderie de Bretagne, basée à Caudan (Morbihan), qu’aucun accord n’a finalement pu être signé entre la Fonderie et Private Assets, lors d’une visio ce vendredi 20 décembre, à 10 h.Malgré toutes les mains tendues depuis des semaines et surtout depuis lundi, et les avancées au plan financier notamment, Renault a redit ne pas pouvoir s’engager sur un volume de plan de charge, nécessaire à l’usine pour tenir sa trésorerie et poursuivre sa diversification (Ferroviaire, mobilier urbain, armement, agricole).« Tout le monde a fait des efforts depuis des années et des années », rappelle Patrice, à la sortie de l'usine. Salarié depuis 23 ans, il déplore « un gâchis industriel ». C'est « la honte de la part de Renault aujourd'hui », lâche-t-il. « Ça a promis beaucoup de choses depuis des mois et des mois. »

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