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VIDÉO. Festivals. Pourquoi les artistes internationaux se font-ils plus rares en France ?

Name: VID&#xC9;O. Festivals. Pourquoi les artistes internationaux se font-ils plus rares en France ?
Uploaded: 2023-07-05T10:36:14+02:00
Duration: 1 min 42 s

par Ouest France - Wibbitz

Festivals. Pourquoi les artistes internationaux se font-ils plus rares en France ?.Rosalia, les Red Hot (Chili Peppers) , ou Robbie Williams sont les arbres qui cachent la forêt aux Vieilles Charrues. .Rock en Seine, les Eurockéennes, et traditionnellement , la Route du Rock, font aussi figure d’exception. Idem pour Beauregard, qui ouvre ses portes ce mercredi.Blur, groupe star de la britpop des années 1990 devait faire au , festival normand sa première date en France, 8 jours avant les Vieilles Charrues, 15 jours avant la sortie de son nouvel album. .Pour Paul Langeois, le programmateur, « un coup , de cœur et un choix qui répondaient à notre volonté de faire venir des groupes inédits en Normandie ». .Déception pour les fans, le batteur s’est blessé ce , week-end, ce qui contraint le groupe à annuler sa venue. Le duo anglais Royal Blood assurera le remplacement.Le festival de l’agglomération de Caen est l’un des rares , en France à faire encore la part belle aux groupes internationaux. 18 artistes étrangers sur 41 groupes.« Cela fait partie de notre ADN. Notre programmation est montée parfois à plus de 60 % de groupes internationaux. C’est moins le cas cette année, mais on maintient le cap avec un ratio de l’ordre de 35 %. », Paul Langeois, programmateur du festival Beauregard.La vague « bleue », comprenez tricolore, n’épargne pas , Beauregard. Longtemps ciblé pop-rock, l’événement normand a pris lui aussi l’incontournable virage musiques urbaines. .Lomepal, Angèle, Gazo, Hamza, Damso , y tiennent le haut de l’affiche comme partout ailleurs. .Cela coïncide avec un engouement monstre : , les 150 000 places en cinq jours se sont écoulés dès le mois de mars. Du jamais vu !.L’après Covid n’explique pas tout. Le contexte d’inflation mondiale , fait dire à Dominique Revert, un des patrons d’Alias, que « le coût des tournées internationales ne cesse d’augmenter ».Et puis les festivals français peinent à rivaliser sur l’échiquier , européen. Le Brexit n’arrange rien. « Avec les frais de douane, les coûts ont bondi de 30 % », calcule Dominique Revert. .Par essence, un groupe inter’, comme on dit dans le , jargon, est « plus cher, car plus exclusif ». D’où l’invasion d’artistes tricolores, qui se cumule avec un effet de mode.