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VIDÉO. Festival Beauregard : entretien avec Bafang, pont musical entre la Normandie et le Cameroun

par Ouest France

Si le festival Beauregard a pris du volume avec près de 150 000 entrées attendues en cinq jours, il en va de même pour le duo franco-camerounais Bafang. Très belle découverte en première partie de Muse, lors de la journée d'ouverture, ce mercredi 6 juillet 2022. Que de chemin parcouru depuis cinq ans par le lauréat 2017 du tremplin Ouest-France le prix L'ampli !En Normandie, à Caen, où ils ont toujours leur studio de répétition au Cargö, les deux frangins Harre, Engerran (batterie) et Lancelot (guitare), sont les dignes successeurs de Manu Dibango. Eux, c'est Bafang, comme la ville de leurs racines camerounaises, à l'Ouest du pays où ils ont enfin pu partir en tournée cet hiver. Ce vieux rêve accompli n'est pas le seul à nourrir les nuits de ce duo afro-rock dit "électrique makossa". Et ces rêves, ils les mettent en oeuvre.Une énergie débordante et contagieuseDans la foulée d'un premier album et de cette date devant 30 000 personnes en marge de Muse à Beauregard, Bafang enchaîne par une très belle tournée dans toute la France, déjà des projets de deuxième album, et une nouvelle création théâtrale avec la Comédie de Caen.Dans cet entretien vidéo, Lancelot et Enguerran nous confient leurs impressions à chaud après cette grande date à Beauregard, nous expliquent ce qu'ils entendent par "électrique makossa" et nous racontent leur émouvante tournée au Cameroun. Bafang ou une nouvelle preuve que la musique a ce pouvoir magique de rassembler. Avec une énergie aussi débordante que contagieuse.

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