VIDÉO. FC Nantes. Moussa Sissoko : "J'ai encore les Bleus dans un coin de ma tête"
par Presse Océan
Après avoir satisfait à la traditionnelle visite médicale la veille à Paris, Moussa Sissoko est arrivé à Nantes hier matin. Après avoir effectué une première séance avec le groupe dans la matinée, il s’est présenté devant la presse pour donner ses premières impressions de Canari, lui qui s’est engagé pour deux ans avec l’octuple champion de France. « J’ai passé dix ans en Angleterre. Pour moi c’était un rêve d’enfant d’y jouer. Mais je me disais que j’aimerais revenir un jour en France, même si je n’avais pas planifié de moment précis. J’ai eu finalement l’opportunité cet été, avec le FC Nantes qui m’a proposé un projet intéressant. » « Il y aura forcément de l’attente mais ce sera le cas pour toutes les recrues » International français (71 sélections), l’ancien joueur de Newcastle ou Tottenham sait que son arrivée suscite beaucoup d’attentes. « Est-ce que ma venue est un gros coup ? Je ne sais pas, sourit-il. Mais oui, il y aura forcément de l’attente mais ce sera le cas pour tous les joueurs qui vont venir. Je ne me mets pas de pression. J’ai 32 ans, j’ai déjà vécu pas mal de choses et je vais essayer d’apporter mon expérience au groupe. L’équipe a déjà une structure de jeu, une façon de jouer, et je vais essayer d’apporter mes qualités au service du collectif. » Moussa Sissoko l’avoue, le fait que le FC Nantes joue cette saison la Ligue Europa a forcément pesé dans la balance au moment du choix, lui qui avoue garder l’équipe de France et le Mondial au Qatar « depuis longtemps dans un coin de ma tête. Je veux jouer ma chance à fond en espérant être le plus performant possible. » « Mais bien sûr que le fait que Nantes joue l’Europe, ça a joué, poursuit-il. Durant ma carrière, j’ai joué pas mal de matches européens et cela a forcément une saveur particulière pour tout joueur. J’aurais pu jouer dans d’autres clubs en Angleterre mais j’ai fait le choix du FC Nantes et j’en suis très heureux. » Antoine Kombouaré : « Ça a matché tout de suite » Antoine Kombouaré, son entraîneur, est lui aussi très satisfait de pouvoir le compter dans ses rangs : « Dès les premières discussions avec lui, ça a matché tout de suite. En plus d’être un grand champion, c’est aussi un grand homme. Il va nous apporter beaucoup sur le terrain et dans le vestiaire. Il est capable de défendre, de récupérer, de faire des courses. Il peut aussi se montrer décisif. Mais j’attends surtout qu’il entre dans le collectif et qu’il nous aide. Qu’il fasse une grande saison. » Si Moussa Sissoko est polyvalent, Antoine Kombouaré l’a fait venir pour évoluer dans le cœur du jeu, en association notamment avec Pedro Chirivella. « Je l’ai fait venir pour ça, sauf si j’ai le cerveau qui déraille un peu, confirme dans un sourire ce dernier. Leur association devrait faire du bien à l’équipe, au collectif, même s’il n’y a pas qu’eux. Mais c’est vrai que ce sont des joueurs complémentaires, intelligents. Cela peut donner de bonnes choses. » Le pedigree du joueur promet beaucoup, en effet, même s’il reste sur un échec collectif à Watford, relégué en Championship malgré une saison pleine de son capitaine, en quête donc de rebond. Son arrivée à Nantes, en tout cas, a été facilitée par le fait que Moussa Sissoko est le neveu de Bakari Sanogo, intermédiaire très actif au FC Nantes et également agent du joueur. Le fait qu’il arrive de Watford, où Mogi Bayat est aussi très présent, a aussi aidé. « On connaît Moussa depuis un certain temps et nous avons de bonnes relations avec Watford », coupe à cette question Franck Kita. Le directeur général délégué du club est en tout cas satisfait de son coup : « Le fait que Nantes ait fait une bonne saison, avec la Coupe de France ; la qualification en Coupe d’Europe et en plus l’arrivée de Moussa (Sissoko), tout cela montre que le FC Nantes est un club attractif. » Une belle vitrine pour espérer attirer d’autres jolis noms d’ici la fin du mercato. Car les Canaris doivent encore se renforcer, notamment en attaque où tous les postes sont à pourvoir.
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