VIDÉO. Fatigue chronique : « Je dois prendre ma douche assise », témoigne Christelle, 49 ans

par Presse Océan

Depuis un Covid en 2022, Christelle, de Nantes, souffre du syndrome de fatigue chronique. Son quotidien n’est plus le même. Se préparer à manger, marcher, parler… : tout devient compliqué. La vie de Christelle a pris un tout autre tournant en 2022. «  Quel était mon profil avant ? Une femme active, cadre dans une banque. Je faisais du sport régulièrement. J’avais une vie épanouie aussi bien à titre personnel que professionnel » , énumère cette Nantaise, mariée et mère de deux enfants. « J’ai eu un Covid en janvier 2022 qui a duré une semaine. Mon mari et mon fils l’ont aussi eu. Ils s’en sont remis rapidement. Dans le mois qui a suivi, je me suis sentie bien fatiguée et j’ai vu arriver un certain nombre de symptômes que je ne comprenais pas bien ». « Un exemple : il m’est arrivé de poser trois fois la même question à une personne. Je savais qu’elle m’avait bien répondu. Mais je n’avais pas eu le temps de l’écrire. J’étais incapable de retenir… »Une fatigue intense, des gros problèmes d’attention, de concentration et de mémoire immédiate. «  C’est ce qu’on appelle le brouillard cérébral ». Cet état la gêne beaucoup au travail. «  Lors des réunions que j’animais, je n’y arrivais plus. Un exemple : il m’est arrivé de poser trois fois la même question à une personne. Je savais qu’elle m’avait bien répondu. Mais je n’avais pas eu le temps de l’écrire. J’étais incapable de retenir… » , se souvient-elle. Ces pertes de vigilance l’inquiètent rapidement : «  J’ai dû arrêter de conduire pour aller au travail, j’avais peur de renverser quelqu’un ». « Le soir, je mets des bouchons d’oreille plus un casque antibruit » Christelle est alors mise en arrêt maladie, puis décide de retourner travailler au bout d’un mois. «  De retour au travail, les symptômes se sont amplifiés et d’autres sont apparus, comme de la gêne thoracique. C’était de pire en pire ». Une semaine de vacances lui fait voir la dégradation de sa santé : «  Avec ma petite famille, on a fait du vélo sur un terrain plat. Au bout de trente minutes, je n’en pouvais plus. On a dû s’arrêter. J’étais épuisée…»▶ LIRE LA SUITE : Le contrecoup juste après ou plus tard

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