VIDÉO. Face aux tensions, le maire de Saint-Brévin-les-Pins jette l'éponge
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Voici plusieurs mois que la petite commune de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) est le théâtre des tensions autour d'un projet d'un centre d'accueil de demandeurs d'asiles. La colère de certains habitants et d'autres personnes extérieur à la commune contre le projet ont eu raison du maire, Yannick Morez. Élu depuis 2017 dans la station balnéaire au Sud de Saint-Nazaire, le maire avait été victime d'un incident criminel dans la nuit du 22 mars. La façade de sa maison et ses deux véhicules étaient partis en fumée. Un acte qu’il qualifie de « coup sur la tête », survenu à la suite de plusieurs tracts menaçants reçus dans sa boîte aux lettres et émanant, selon lui, de l’extrême droite.Quitter Saint-Brevin après trente-deux ansAprès ce coup de trop conjugué aux menaces de morts et aux messages haineux sur les réseaux sociaux, le maire a également décider de quitter la commune. Cela faisait 32 ans qu'il vivait à Saint-Brévin. Yannick Morez nous a confié qu'il partirait « une fois que les travaux de la maison seront terminés.»Yannick Morez restera conseiller municipal jusqu’à l’élection du nouveau(elle) président(e) de la communauté de communes. Puis il démissionnera du conseil municipal au sein duquel il était élu depuis 2008.
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