VIDÉO. Extinction Rébellion Nantes peint les panneaux publicitaires
par Presse Océan
Ce samedi 23 octobre 2021, une vingtaine de militants et militantes du collectif Extinction Rébellion Nantes s'est donnée rendez-vous vers 11 heures, près de la faculté de droit. Objectif : afficher le slogan « Exprimez-vous sur la publicité » dans les abribus du quartier Petit-Port, après les avoir peint en blanc pour justement, masquer les affiches publicitaires que le mobilier urbain enferme. « Nous peignons avec du blanc de Meudon, lavable à l'eau et biodégradable », souligne Éliane, membre du collectif.Deux groupes ont parcouru les rues du quartier en quête de panneaux publicitaires, « enfermant des pubs pour des grands groupes industriels privés : luxe, automobile… », précise Élise, « nous ne touchons pas aux informations culturelles ou associatives. Il y en a peu ». Des publicités culturelles « ou associative » que le collectif aimerait voir remplacer ces « incitations à la surconsommation » que sont les publicités qui « confisquent l'espace public », résume Éliane.L'action est menée alors qu'en ce moment, sur internet, Nantes métropole consulte ses habitants sur le sujet. « À vous la parole ! » insiste Extinction Rébellion Nantes. « Trop peu de gens donnent leur avis avant que soit arrêté ce règlement », regrette Éliane. « Aujourd'hui nous menons une action en centre-ville mais ce règlement a un impact sur toutes le communes de l'agglo et sur les entrées de ville » , précise-t-elle.Élise, Éliane, leurs camarades du collectif estiment que cette « prolifération de panneaux publicitaires, classiques, lumineux, voire numériques », fait partie de ce qui aujourd'hui dégradent la planète. « Surconsommation, gaspillage de l'énergie… Je ne comprends pas qu'il y a des gens qui ne peuvent pas se chauffer faute de moyens et, à côté de ça, d'immenses panneaux publicitaires restent allumés toute la nuit », donne-t-elle en exempleIl est temps de quitter l'abribus « Fac de droit ». Par téléphone, un militant posté au début de la rue signale une voiture de la police municipale. « Nous ne devons pas être pris en flagrant-délit », craint Élise. Et les militants de grimper sur leur vélo et quitter le site comme une volée de moineaux.
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