VIDÉO. Enez Fest #2: un festival haut en couleurs à Quimperlé

par Ouest France

La deuxième édition du festival qui met en avant différents arts a attiré son public, malgré une météo plutôt mitigée. Des milliers de personnes sont venues en basse ville de Quimperlé (Finistère) ce week-end, des 22 et 23 avril 2023. Le fil rouge d'Enez Fest cette année ? Le thème des oiseaux, en référence à l’ancien pardon des oiseaux en forêt de Toulfoën.Organisé par l’atelier de graphisme Monoro, l’association Kerou beach et leurs amis partenaires, le nouveau rendez-vous a défié une météo mitigée. Réparties dans divers sites de la basse-ville, les animations familiales et gratuites proposées ont drainé amateurs de sons, d’art et de sport. Avec en point d’orgue, les prestations de waterjump au confluent des rivières Isole et Ellé, suivies par des centaines de spectateurs.Le mélange des artsLe festival mêle sports de glisse, jeux, arts. Outre l’exposition d’une vingtaine d’artistes qui présentent, jusqu’au 7 mai, leur vision d’une île, le graffeur Yann L’Outsider est revenu à Quimperlé. Pour peindre les murs d’accès au parking Ellé. De franchement glauques, ils ont pris de belles couleurs sur le thème de la nature.« C’est un mur qui s’y prête », assure le graffeur qui trouve au festival, une ambiance « extrêmement bon enfant. Avec des gens qui sont des pointures dans leur discipline : typographie, sérigraphie, peinture en lettres. Il y a une ambiance d’artisans, d’artistes qui est très agréable ».Côté apprentissage, des ateliers ont permis aux candidats volontaires, de tous âges, d’apprendre à fabriquer un masque d’oiseau, de connaître leur cri, d’acheter des babioles à décoration d’oiseaux… Deux balades, l’une sur l’eau et la botanique avec Eau et rivières de Bretagne, l’autre sur les oiseaux avec la Ligue de protection, ont permis d’éclairer les consciences. Tout comme les deux conférences : autour du pardon des oiseaux de Claude Palabre et des hirondelles avec Marie-Annick Cotten.Skate en mode débutant ou initié, des jeux bretons, démonstration de water-polo, rafting, joutes en paddle et des radeaux zinzins ont fait la part belle au sport.Le tout, en musique. Distillée sur différents sites par des DJ ou des fanfares. Et, en déambulation avec les bannières des scolaires pour clore le week-end aux sons de l’Usine à canards. Histoire de rappeler l’ancien pardon des oiseaux.Rendez-vous dans 2 ansLe week-end a réussi à se glisser entre les gouttes. « Nous sommes très contents, assure Morgane Côme, de l’atelier Monoro. Nous avons eu beaucoup de monde samedi et ce dimanche aussi. Les nouveaux lieux, comme le parking Ellé et le parc des Gorrêts fonctionnent bien. »Plus d’une centaine de bénévoles ont assuré animations, buvettes, sécurité… Enez Fest s’est « emparé de la ville », pour reprendre l’expression de Morgane Côme. Les organisateurs ont utilisé leurs « outils » pour mettre en valeur la ville, son patrimoine et son histoire. « Nous, on a posé un fil rouge et chacun s’en est emparé », poursuit-elle. Associations invitées, artistes, sportifs, public, tous ont joué le jeu.Malgré ce succès, pas d’Enez Fest l’an prochain. « On passe en biennal. Pour avoir le temps de préparer. Le prochain festival se tiendra en 2025 », annonce Morgan Côme. Avec certainement d’ici là, de petites animations pour que le prochain rendez-vous ne s’oublie pas. « L’idée irait vers des minis Enez Fest d’ici au nouveau grand rendez-vous. Avec la même atmosphère chaleureuse et conviviale. »

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