VIDÉO. En Vendée, sa maison est autonome en eau
par Ouest France
À La Garnache (Vendée) la maison de Frédéric Guigon n’est pas rattachée au réseau d’eau collectif. Depuis sa construction en 1974, la demeure est alimentée en eau par une immense nappe phréatique sur laquelle elle est installée. Derrière la porte de la bâtisse au crépi rouge, trois cuves accueillent les visiteurs. En apparences, un banal système d’approvisionnement en eau. Pourtant ces tuyaux ne mènent pas au réseau d’assainissement public, ici géré par la Saur (Société d’aménagement urbain et rural). Ils guident au contraire vers un puit, dont le boyau plonge dans une nappe phréatique.Implantée aux abords de La Garnache (Vendée), la demeure de Frédéric Guigon n’est pas une maison comme les autres. Depuis sa construction en 1974, elle est autonome en eau. « À l’époque, la Saur s’arrêtait à 270 mètres de la maison, raconte Frédéric Guigon. Les anciens propriétaires devaient débourser 14 000 € pour amener l’eau jusqu’ici. Ils ont préféré faire autrement. » Originaire d’Île-de-France, cet ex-informaticien s’y est installé en 2020. « Au début je n’y connaissais rien », confie-t-il.Un système dépendant d'autres facteursPour l’heureux propriétaire, l’autonomie en eau ne présente que des avantages. « D’un point de vue financier ça me revient beaucoup moins cher qu’un abonnement », affirme-t-il. Autre atout : l’écologie. « On est plus sensible à sa consommation d’eau », observe-t-il.Bien que détaché du réseau public, ce système reste dépendant d’autres facteurs. « Je me suis retrouvé sans eau lors d’une coupure d’électricité : la pompe ne pouvait plus fonctionner », rapporte Frédéric Guigon. Durant la sécheresse de 2022, le niveau du puit s’était réduit comme peau de chagrin : « Il ne restait qu’un mètre d’eau. » Pour y remédier, l’homme conserve deux bonbonnes de 8 litres.
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