Troubles et pillages se multiplient en Afrique du Sud, au cinquième jour des violences initialement déclenchées par l'incarcération de l'ex-président Jacob Zuma, qui reste populaire en pays zoulou.
Lundi 12 juillet, l'armée a été appelée en renfort pour contenir les débordements. Une spirale qui pousse le pays vers le chaos : les violences ont déjà fait 32 morts et entraîné à ce jour 757 arrestations.
Ces violences sont aussi le fait de frustrations croissantes engendrées par la faim, la pauvreté et le chômage, intensifiées par la crise sanitaire. « Nous savions, quand nous avons à nouveau été confinés, que cela allait arriver, parce que si vous laissez les gens affamés, ces incidents vont se produire », analyse Eldrin Naidoo, restaurateur à Johannesburg.
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