VIDÉO. En patrouille avec les sauveteurs en mer de la SNSM Côte d'Amour-Pornichet
par Ouest France
Les sauveteurs en mer de la station SNSM Côte d’Amour – Pornichet (Loire-Atlantique) veillent sur le littoral de Batz-sur-Mer à la Pointe-Saint-Gildas. En raison d’une offre de loisirs nautiques pléthorique et du boom de la plaisance, leur mission exige une vigilance renforcée et une grande concentration. En baie du Pouliguen, une équipe de nageurs-sauveteurs embarqués patrouille sur le semi-rigide SNS 667. Lors d’une sortie, ce mercredi 20 juillet, le chef de poste Éric Bertho, son adjointe Diane Touchard et l’équipière Sandrine Dossier surveillent la zone comprise entre la pointe de Penchâteau (Le Pouliguen) et la pointe du Bec (Pornichet). Ils préviennent le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage d’Étel (Morbihan) et se tiennent « prêts à accepter une mission », indique Éric Bertho. Lire aussi : Pays de Lorient. Pas un problème pour les secours mais des conflits d’usage sur les plages« Concentration et vigilance » Le bateau sort du port de plaisance de Pornichet par temps gris. La mer est moins fréquentée que les jours précédents. Dans la baie, les clubs de voile se partagent l’eau. Kitesurfs et windfoils font des pointes de vitesse. « La concentration, la vigilance et la rigueur sont les maitres-mots », précise Éric Bertho, le chef de bord, formateur de la SNSM à Saint-Nazaire à la ville. Sandrine Dossier, équipière, est venue en renfort pour l’été. « Le secret est de se projeter dans la manière dont va agir », indique la professeure des écoles de Rouen. A la barre, Diane Touchard, juriste de La Rochelle, rapproche le semi-rigide d’un kite surfeur en difficulté avec son matériel. Sandrine enfile ses gants et l’aide avec sa planche. « Merci beaucoup. Et désolé », lance jeune homme à l’équipage. « Pas de problème. Nous sommes là pour ça », lui répondent les sauveteurs-nageurs embarqués. Lire aussi : Les bonnes pratiques du nautisme avec la SNSM« Ça va monsieur ? » Pour mener à bien leurs missions de prévention et de secours, les sauveteurs-nageurs s’entraînent. Ils décident de simuler le sauvetage d’un homme à la mer à l’aide d’un filet markus. Diane Touchard se lance à l’eau, palmes aux pieds. Elle attrape la prétendue victime et la ramène vers le semi-rigide. Dans le même temps, Éric Bertho déploie le filet sur l’un des boudins du bateau. « Ça Monsieur ? Vous allez bien ? » La victime factice est maintenue en parallèle du semi-rigide. Le filet l’enserre dans une position de sécurité. Les équipiers le remonte en le roulant. L’opération s’est déroulée sans difficulté. L’an dernier, la station de la SNSM Côte d’Amour – Pornichet a opéré quelque 240 sortie pour 80 opérations de sauvetage, soit une centaine de personnes secourues. Les patrouilles menées dans la baie du Pouliguen l’après-midi sécurisent les estivants. « Nous allons là où il y a du monde », détaille le président Thierry Caudal. Soixante-deux bénévoles et 37 sauveteurs embarqués veillent sur un large périmètre comprenant la zone d’attente du port Nantes-Saint-Nazaire et le parc éolien. »
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