Rahab s'inqiète ainsi des problèmes de distribution d'eau, de la pénurie de fournitures et des coupures d'électricité. "Les habitants ont indiqué qu'ils n'avaient toujours pas reçu d'attention de la part du gouvernement."Même sentiment de Boualsamar, vis à vis des gouvernants. "Bien sûr, nous en payons le prix depuis longtemps, pas seulement depuis les inondations, mais depuis un certain temps déjà. La crise de l'électricité existe depuis longtemps, tout comme la crise de l'eau. Des puits? Nous n'en avons pas du tout. Ils sont absents de notre région, en particulier à al-Bayda, ou dans la région côtière en général, que Dieu ait pitié des victimes de Derna, nous souffrons depuis les années 50. Il y a même des gens qui vivent dans des abris en tôle, de la tôle au-dessus de leur tête et en dessous, ce qui n'existe pas ailleurs, même dans les pays les plus pauvres. Nous sommes un pays riche en pétrole et en ressources, mais en réalité, nous sommes considérés comme étant au même niveau que la Somalie, et ce depuis les années 1950. Cela soulève la question de savoir pourquoi nous en sommes arrivés là malgré l'abondance des ressources, et cette situation est souvent attribuée au manque de gouvernance efficace."
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