VIDÉO. En Inde, les travailleurs migrants à nouveau piégés par le confinement

par Ouest France - La sélection de la rédaction

À Bombay, capitale économique de l’Inde, les travailleurs migrants sont obligés de quitter la ville, placée sous confinement, Les travailleurs se sont agglutinés autour des derniers transports disponibles pour rejoindre leurs campagnes d’origine. De nombreux États ont été placés sous confinement, alors que le pays enregistre 160 000 à 170 000 cas supplémentaires par jour, parfois plus que lors de la première vague. Les hôpitaux doivent refuser des patients, et font face à une pénurie de vaccins. La situation risque d’empirer, alors que les festivals religieux restent maintenus. Lorsque les travailleurs migrants ont appris que le confinement allait sûrement durer jusqu’à fin avril, il se sont empressés de quitter la ville. Les mesures de confinement pourraient leur être fatales : ils vivent principalement de travaux peu qualifiés, souvent réalisés dans la rue, et qui disparaissent avec le confinement. Lors du premier confinement, en mars 2020, ils auraient été 6,7 millions à devoir s’exiler, selon le ministère indien de la formation professionnelle ; Beaucoup avaient du parcourir des milliers de kilomètres à pied. Certains étaient restés bloqués dans les villes, contraints à dormir à la rue, et souvent victimes de violences policières. Cette fois-ci, le confinement pourrait avoir des conséquences plus graves : beaucoup ont déjà vu leur source de revenu s’amincir, et 75 millions le nombre d’Indiens se seraient retrouvés sous le seuil de pauvreté en 2020, avec 2 dollars (1,68 euro) par jour, selon le centre de recherches américain Pew Research.

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