VIDÉO. En grève, les aides-soignants d’un Ehpad près de Nantes obtiennent leur maintien sur site
par Ouest France
Ils ne sont apparemment pas venus pour rien ce mercredi 8 novembre. Après un débrayage devant l’établissement, entre 12 h et 14 h mardi 7 novembre, les aides-soignants de l’Ehpad Émile-Gibier à Orvault ont décidé de se présenter en délégation devant le siège nantais de Vyv3 Pays de la Loire personnes âgées où se tenait le conseil social et économique. Ils sont visés par une mesure de mobilité temporaire suite à la fermeture de l’unité de soins de longue durée, qui manquait d’un médecin coordinateur et d’une infirmière de nuit.Lire aussi : À Orvault, une unité ferme faute de soignants : 17 résidants d’un Ehpad ont dû retrouver un toitAinsi, 18 personnes, dont les 16 aides-soignants concernés, se sont présentées un peu avant 10 h devant le bâtiment, quai François-Mitterrand, à Nantes. Accompagnés de deux représentants du personnel CGT, ils ont pu accéder à la réunion. Et en sont sortis avec la certitude que le projet de mobilité était abandonné. À quel prix ? Les responsables syndicaux CGT et les salariés redoutent désormais d’être pointés du doigt en cas de difficultés financières.De son côté, la direction générale de Vyv3 Pays de la Loire personnes âgées n'a pas souhaité commenter cette situation. « La mesure de mobilité temporaire relative à la situation de l’USLD (Unité de soins de longue durée) Émile-Gibier fait l’objet d’un dialogue social en cours avec les personnels et leurs représentants. Nous ne souhaitons pas communiquer, à ce stade, des échanges internes. »
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