VIDÉO. En Géorgie, on surveille les zones occupées par des soldats russes
par Ouest France
À quelques jours des élections législatives du 26 octobre 2024, la tension monte en Géorgie, petit pays du Caucase. Quinze à vingt fois par mois, David Katsarava et une vingtaine de militants pacifistes patrouillent le long des 400 kilomètres de la ligne de démarcation entre la Géorgie et la région séparatiste d’Ossétie du Sud, occupée par les troupes russes. Depuis une guerre éclair de cinq jours, en août 2008, 20% du territoire de la Géorgie sont occupés par les Russes. Et la guerre en Ukraine réveille la peur d’une nouvelle invasion dans ce petit pays du Caucase.Lire aussi. REPORTAGE. « On ne pense qu’à ça » : les Géorgiens redoutent une nouvelle invasion russeAvec les militants de son mouvement anti-occupation, munis de drones et de jumelles, David et son équipe cartographient la zone frontalière et les 45 bases militaires russes. Entre 8 000 et 9 000 soldats y sont postés, selon les autorités. David documente aussi les avancées des Russes, qui déplacent régulièrement clôtures et barbelés pour grappiller quelques mètres ici ou là.
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