VIDEO. En Brière, la très envahissante jussie s'arrache toujours manuellement
par Presse Océan
Depuis le 3 juin 2024, quatre saisonniers recrutés par le syndicat du bassin-versant du Brivet travaillent pour contenir la propagation de la jussie dans le marais de Brière. Ils seront sur le pont en juin et juillet. Depuis le 3 juin 2024, quatre saisonniers sont à pied d’oeuvre pour débarrasser le marais de Brière de la jussie, cette plante envahissante apparue au milieu des années 90. Ils ont été recrutés par le syndicat du bassin-versant du Brivet (SBVB) pour cette nouvelle campagne d’arrachage manuel. Car c’est encore le meilleur moyen pour contenir la propagation de cette plante aquatique. Vincent, Bastien, Louise et Michel y travaillent, les pieds dans l’eau. «Le but c’est vraiment d’éviter la propagation par bouturage», précise Albin Loussouarn, technicien des milieux aquatiques au SBVB, «l’idée c’est d’intervenir sur des petits foyers pour être efficaces». Des conséquences sur le milieuPas question d’éradiquer la jussie. Impossible, alors qu’elle est présente sur environ 600 hectares en Brière, et sur plusieurs centaines de kilomètres de canaux. L’année dernière, les saisonniers en ont ramassé environ 50 tonnes ; déjà 5 tonnes cette année. La jussie se plait encore mieux lorsque les niveaux d’eau sont hauts comme cette année, et elle s’adapte au réchauffement climatique. Baisse des subventionsLes conséquences sur le milieu sont parfaitement identifiées : l’obstruction des canaux et donc du réseau hydraulique notamment. Et quand la jussie s’installe dans les prairies, elle vient en concurrence avec l’agriculture, limitant les possibilités de pâturages. Cette année pourtant, le nombre de saisonniers est en baisse, en raison d’une baisse des subventions.
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