VIDÉO. Emeutes urbaines à Niort après la mort de Nahel : "Il faut briser du flic", lâchent des casseurs
par Le Courrier de l'Ouest
A 2h30 du matin, ils avaient incendié au moins sept véhicules, vandalisé plusieurs commerces et visé les forces de l'ordre avec des tirs de mortiers d'artifice. Une cinquantaine de casseurs armés, cagoulés et vêtus de noir se sont réunis à Niort, dans le quartier du Clou-Bouchet, dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet, à partir de minuit. Ils étaient armés de barres métaliques, de battes de baseball, de bâtons ou même de bonbonnes de gaz. L'appel au rassemblement et aux violences avait été diffusé sur les réseaux sociaux plus tôt dans la journée. Il était remonté aux oreilles des forces de l'ordre. Dès minuit, la brigade anti-criminalité de Niort et les gendarmes du Peloton de surveillance et d'intervention (Psig) ont ainsi bouclé le quartier du Clou-Bouchet , tentant d'endiguer ce premier épsiode de violences urbaines à Niort, sans entrer en contact avec les casseurs. Ils ont surtout assuré la sécurité des sapeurs-pompiers, pendant qu'ils éteignaient l'incendie allumé dans le chantier de construction d'une résidence université au Clou-Bouchet. Aucune victime"Il faut briser du flic", scandaient de leur côté les casseurs, uniquement des hommes. Il s'agissait d'adolescents du quartier, parfois accompagnés par leurs pères ou leurs voisins plus âgés.Ces violences n'ont fait aucune victime à notre connaissance, à l'heure où nous publions ces lignes. La Préfecture des Deux-Sèvres devrait effectuer un bilan plus précis ce samedi 1 juillet dans la journée.
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