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VIDÉO. "Elle aurait tant aimé être là" : Élodie court pour sa sœur Florence, décédée d'un cancer

par Ouest France

Élodie Gargasson, participante de la course solidaire La Vannetaise, ce dimanche 13 octobre 2024, à Vannes (Morbihan), témoigne avec émotion des raisons qui l'ont poussée à participer. Parmi celles-ci, la mort de sa soeur Florence. Élodie a couru pour elle. « Tu me manques ! » Élodie Gargasson a écrit ce message sur son dossard en hommage à sa soeur Florence. La photo accrochée la montre rayonnante. Dur pour la jeune femme de de Nostang de retenir ses larmes en racontant l’histoire qui l’a incitée à prend le départ de la marche de La Vannetaise ce dimanche 13 octobre 2024 à Vannes (Morbihan).Lire aussi : « Ma semaine est bloquée pour La Vannetaise » : elle participe à la course depuis ses 12 ans« Elle nous a quittés, voilà deux ans. Elle s’est battue pendant neuf longues années. Elle est partie en colère, laissant deux enfants derrière elle. Elle a été diagnostiquée quand elle avait 34 ans. Tout a commencé avec un cancer du sein qui s’est ensuite généralisé au péritoine. » Elle court pour elle mais aussi pour les autres. « Je veux faire passer le message du dépistage qui est vital. Pour elle, ça a été très compliqué. Il y a eu de l’errance. Le corps médical ne trouvait pas ce qu’elle avait. La prise en charge a été tardive avec donc les pertes de chances qui vont avec. C’est donc très important de sensibiliser les femmes car ça n’arrive pas qu’aux plus de 50 ans, ça peut apparaître à 20 ans. »Lire aussi : EN IMAGES. La Vannetaise, foule en rose contre les cancers féminins, pulvérise son record à Vannes"Ici, il y a beaucoup d'altruisme"Elle lui manque énormément. « La Vannetaise « me fait » et « nous fait du bien. J’ai déjà couru pour elle quand elle était malade mais j’ai mis du temps à revenir... C’était trop dur !» Elle a été stimulée par ses collègues qui lui ont dit : « Allez, on s’inscrit ! » Élodie a accepté « car Florence aurait tant aimé être là ». Elle vivait en Allemagne où il n’y a pas ce genre de course. « Mais c’est certain que si elle avait été en France, elle se serait fortement engagée pour cette cause. C’est un événement toujours très bienveillant. Je suis très admirative de ce qui se passe ici. Les gens donnent énormément, il y a beaucoup d’altruisme, ce qui contraste parfois avec ce que l’on peut vivre dans notre quotidien. »