VIDÉO. « Elle a les atouts et l’envie » : Noa vise l’or au concours du Meilleur apprenti de France

par Le Maine Libre

Âgée de 17 ans, Noa Mallard suit une formation à l’atelier MB Fleuriste à La Flèche (Sarthe). Le samedi 8 juin 2024, à Lyon (Rhône), elle participera à la finale nationale du concours Un des meilleurs apprentis de France. Les concours ? Pas vraiment sa tasse de thé. Encore que cela ne soit plus tout à fait vrai aujourd’hui. Noa Mallard le reconnaît : Mikaël Besnardeau, son maître d’apprentissage, l’a fortement poussée à participer à celui d’Un des meilleurs apprentis de France. « Il m’a dit que cela serait bien dans le cursus de formation que je suis ». Celui de fleuriste.Résultat ? « Je me suis prise au jeu ». Avec une première médaille d’or au concours départemental fin mars, puis une seconde le samedi 4 mai à Cholet (Maine-et-Loire) qui la propulse en finale nationale le samedi 8 juin à Lyon (Rhône).« J’ai besoin de changement, que ça bouge »Noa Mallard, qui vient de fêter ses 17 ans, suit un CAP en alternance depuis août 2022 à l’Université régionale des métiers de l’artisanat (Urma) du Mans. La fleuristerie ? Pas franchement le secteur d’activité qui la tentait lorsqu’elle suivait ses études au collège de Loué, non loin de là où elle vit chez ses parents, à Maigné. « Cela ne m’intéressait pas du tout… Je n’aimais pas avoir les mains dans la terre. »C’est un peu par hasard, en donnant un coup de main à une amie de sa maman qui est fleuriste, que Noa a découvert sa vocation. « Un déclic. Ça a changé du tout au tout ». La jeune fille, qui ne s’épanouissait pas sur les bancs du collège et ne se voyait pas « aller au lycée et rester huit heures assise sur une chaise », venait de trouver sa voie dans un métier qui fait appel à la création, « et où il y a toujours des choses à faire. J’ai besoin de changement, que ça bouge. »Formée par un Meilleur ouvrier de FranceDepuis, « tout se passe très bien », confie Noa. Meilleur ouvrier de France en 2007, Mikaël Besnardeau, qui tient l’atelier MB fleuriste boulevard Latouche à La Flèche, confirme. Lui qui a déjà formé de nombreux jeunes, dont certains ont excellé en concours, comme Valentin Posson ou Anne Verlac, voit son apprentie comme « une extraterrestre ! Parce que c’est une véritable passionnée. Elle se donne à fond dans son travail, toujours à la recherche des nouveautés, des nouvelles techniques. C’est une grosse bosseuse. »

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