VIDÉO. Élections européennes : dans la cabine d’une interprète du Parlement européen
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Avant les élections européennes, Ouest-France publie plusieurs vidéos pour comprendre l’Union européenne. Dans cet épisode, une interprète du Parlement européen nous fait découvrir son métier. Le 9 juin prochain, les électeurs vont voter pour élire leurs représentants au Parlement européen. Mais en quelle langue échangent les députés européens ? Jusqu’aux élections, Ouest-France publie des vidéos pour mieux comprendre l’UE, son histoire, son fonctionnement et ses institutions.Dans cet épisode, Alda Cordeiro, interprète portugaise au Parlement européen, nous laisse entrer dans sa cabine avec vue sur l’hémicycle.270 interprètesLe Parlement européen est un lieu où se croisent des députés de vingt-sept nationalités différentes. Au total, l’UE compte vingt-quatre langues officielles. Et si l’anglais est la plus utilisée, même depuis le départ du Royaume-Uni avec le Brexit, le Parlement européen permet à chaque élu de s’exprimer dans sa propre langue.Pour cela, il emploie environ 270 interprètes en tant que fonctionnaires, sans compter les interprètes externes. Ils se situent dans des cabines vitrées tout autour de l'hémicycle. Les députés et les observateurs disposent d’un casque pour suivre les débats dans leur langue. Alda Cordeiro travaille dans cette institution européenne depuis vingt-cinq ans. Elle interprète depuis cinq langues de travail (allemand, français, italien, néerlandais, espagnole) vers sa langue maternelle, le portugais. Comment faire lorsqu’un député s’exprime dans une langue qu’elle ne connaît pas ? Alda peut se reposer sur ses deux autres collègues présents dans la cabine.Voir aussi : VIDÉO. Élections européennes : trois questions à Roberta Metsola, présidente du Parlement européenPlus de 500 combinaisons possiblesToutefois, dans certaines situations cela ne suffit pas. Avec 24 langues, 552 combinaisons sont possibles. « En cabine portugaise, on n’a pas de collègue qui travaille du tchèque vers le portugais », explique ainsi Alda Cordeiro. Dans ce cas, elle doit passer par une langue intermédiaire, par exemple l’allemand.Les interprètes peuvent aussi s’appuyer sur un écran qui indique le nom de l’orateur et le résultat lors de votes. « Les chiffres, c’est toujours difficile à suivre », sourit Adla Cordeiro.Pour interpréter au mieux les débats, elle prépare à l’avance les thèmes abordés mais elle reconnaît que les sujets peuvent « devenir très techniques » notamment quand ils concernent l’économie.En parallèle des interprètes, le Parleme
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