VIDÉO. Don d'organes : qui peut donner et jusqu’à quel âge ?
par Ouest France - La sélection de la rédaction
En France, près de 10 000 patients attendent pour une greffe urgente d’organes. En 2022, ce sont 5 494 greffes qui ont pu être réalisées au bénéfice de patients en attente. Chaque jour, ces dons permettent de sauver des vies. Mais sommes-nous tous automatiquement donneurs d’organes ? Qui peut le faire ? On vous répond. Si faire don de ses organes n’est pas évident à accepter pour toutes les familles, ce geste permet, chaque jour, de sauver des vies. En 2022, en France, 5 494 greffes qui ont pu être réalisées, dont 533 à partir de donneurs vivants. Une hausse de 4 % par rapport à 2021. Mais alors, sommes-nous tous automatiquement donneurs d’organes ? Y a-t-il une différence avec le don du corps à la science ? Ouest-France vous répond. La loi indique que nous sommes toutes et tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé. Ainsi, depuis la loi Caillavet du 22 décembre 1976, chaque individu est présumé donneur. « Toute rémunération ou avantage équivalent en contrepartie du don d’organes est interdit et sanctionné. Le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a suivie », précise le site du ministère de la Santé et de la prévention. À noter que le don d’organes est possible à tout âge.Comment s'y opposer ?Mais alors, si je souhaite m’y opposer, comment faire ? Vous devez vous inscrire au registre national des refus. Pour cela, vous pouvez formuler votre demande via le formulaire en ligne ou l’envoyer par courriel. Pour ce faire, munissez-vous d’une copie d’une pièce d’identité recto verso. À savoir que cette inscription n’est pas irréversible. Il est possible de la modifier ou de l’annuler. Les démarches sont les mêmes et sont à réaliser sur le site de l’agence de la biomédecine.Vous pouvez aussi faire valoir votre refus par écrit et confier ce document daté et signé à un proche. Un peu comme un testament. Vous avez aussi la possibilité de communiquer oralement votre opposition à vos proches. Ils devront ensuite en attester auprès de l’équipe médicale. « Une retranscription écrite mentionnant les circonstances de l’expression de votre refus de votre vivant devra être faite par les proches ou l’équipe médicale. Elle devra être datée et signée par vos proches et par l’équipe médicale et sera conservée dans le dossier médical », indique le site de l’agence de la biomédecine, qui s’occupe du prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules.
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