VIDÉO. Devant la cathédrale d'Angers, des fouilles mettent au jour des ossements humains

par Ouest France

Menées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), des fouilles préventives, entamées le 4 mars 2024 devant la cathédrale Saint-Maurice à Angers (Maine-et-Loire), ont permis d'exhumer des restes humains. Depuis le 4 mars 2024, en partenariat avec la Conservation départementale du patrimoine, ces chercheurs et ces chercheuses mènent des fouilles archéologiques préventives prescrites par l’État, dans le cadre du chantier de réaménagement de la cathédrale d’Angers (Maine-et-Loire). Dans leurs filets, déjà, des témoignages physiques du passé des lieux. Des fragments d’objets en terre cuite, en céramique. Et des restes humains.« Un lieu d'inhumation » La découverte est liée à l’existence, jusqu’en 1807, d’une large galerie posée devant l’édifice religieux. « Elle a été construite en 1225, poursuit Frédéric Guérin, responsable des fouilles. C’était un lieu d’accueil des fidèles, de circulation et de communication avec les espaces périphériques et un lieu d’inhumation. »D’où les ossements retrouvés ; parfois dans des tombes qui dateraient du XIIIe ou du XIVe siècle, mais aussi dans des cercueils qui pourraient remonter à la fin du Moyen Âge ou, carrément, l’époque moderne. Peut-être des ecclésiastiques « Il se peut qu’ils appartiennent à des ecclésiastiques, mais nous n’en avons pas encore la certitude », complète le responsable. Pour cela, il faudra attendre les résultats des études anthropologiques.

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