À l’occasion de la fête du Travail, mercredi 1er mai 2024, une manifestation était organisée dans les rues de Lisieux (Calvados), à l’appel de la CGT et de Force ouvrière. Près de 150 personnes ont défilé dans les rues, pendant près d’une heure.
En plus des revendications principales (augmentation du Smic et des minima sociaux, respect du droit à manifester et de faire grève, cessez-le-feu à Gaza…), les syndicalistes ont voulu afficher, une nouvelle fois, leur souhait de voir l’une des rues de Lisieux porter le nom d’Auguste Vrel (1912-1982). Et plus particulièrement, attribuer ce nom au passage de la percée Lehain, qui est comme le rappelle Pascal Mulot de l’Union locale de la CGT, face à la Maison du peuple. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’ont été dévoilées deux plaques portant le nom d’Auguste Vrel à l’issue du parcours, en présence de membres de la famille. « Mais nous ne sommes pas des terroristes, a plaisanté Christian Perraud, président du Comité de soutien à Auguste Vrel. Nous sommes prêts à les retirer à la demande de la mairie. »Entré en Résistance en 1941Auguste Vrel, ouvrier engagé, secrétaire de l’Union locale de la CGT, a participé à de nombreux combats auprès des salariés des usines Leroy ou encore Wonder. Administrateur des caisses primaires d’Assurance maladie, il s’est illustré également en s’engageant dans la Résistance en 1941 et en participant à la Libération de Dreux. Plusieurs fois candidat communiste à différentes élections, il sera élu au conseil municipal en 1953. Le député Horizons Jérémie Patrier-Leitus (présent aux côtés des manifestants) et le Comité de soutien à Auguste Vrel ont envoyé leur demande par courrier il y a plusieurs semaines au maire Sébastien Leclerc pour inaugurer le passage Auguste-Vrel. Aucune réponse ne leur a été apportée, selon eux. Mais ils espèrent voir leur demande aboutir et porter la mémoire ouvrière.
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