VIDÉO. Deux élues en garde à vue, 150 défenseurs de l’hôpital de Carhaix manifestent à Quimper
par Ouest France
La mobilisation des Carhaisiens pour défendre leur hôpital ne faiblit pas. Ce mercredi 24 juillet 2024, ils sont environ 150 à manifester à Quimper (Finistère). Depuis un an, ils demandent la réouverture complète des urgences de l'hôpital de Carhaix. Depuis plusieurs semaines, des militants, syndicalistes et élus sont entendus sous le régime de la garde à vue, à Quimper. En septembre 2023, ils avaient investit les locaux de l'Agence régionale de santé, à Quimper, à l'occasion d'une réunion. "Rien ne nous empêchera de défendre l’hôpital de Carhaix"Des plaintes pour séquestration et violences ont été déposées. Des accusation très fermement démenties par les protagonistes carhaisiens. Ce mercredi, ils soutiennent deux élues placées en garde à vue : Annie Le Guen, adjointe à Cléden-Poher et Hélène Guillemot, adjointe à Carhaix. Les manifestants n’ont pas pu amener la catapulte jusque devant le commissariat. Annie Le Guen est entrée au commissariat, « sereine » mais aussi « en colère face à un déni de démocratie ». Avant de se rendre à sa convocation avec son avocat, elle a lancé : « Rien ne nous empêchera de défendre notre hôpital qui est un bien précieux indispensable au Centre-Bretagne. »
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