C’est une première mondiale. « Et sans doute la dernière fois qu’on parvient à le faire ». Jeudi 1er juin 2023, jour d'ouverture au public, Fabrice Bourrigaud, directeur du Musée des 24 Heures du Mans et de l’automobile, arpente les allées de la Grande exposition du Centenaire,. Dans un musée entièrement vidé, démonté, puis réaménagé, s’étalent 80 voitures « les héroïnes qui ont écrit la grande histoire des 24 Heures, rappelle-t-il. Certaines sont des exemplaires uniques. »Exposition ouverte jusqu'au 2 juilletParmi les bolides présentés, 59 gagnantes de l’épreuve. Et d’autres qui l’ont marquée. À l’image de la Ferrari P4, engagée en 1967. « La macchina più bella del mondo », cite Fabrice Bourrigaud. C’est une œuvre d’art. Très fragile. On la déplace sans toucher à la carrosserie. »Le bolide rouge est le dernier arrivé à l’exposition. Depuis deux ans, Fabrice Bourrigaud et l’ACO (Automobile club de l’Ouest, organisateur des 24 Heures du Mans), traquent ces pépites dans le monde entier. Elles proviennent de neuf pays, dont les États-Unis et le Japon, quinze musées et dix-sept collectionneurs privés.L'exposition est ouverte jusqu'au 2 juillet.
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