VIDÉO. Des salariés de la Fonderie de Bretagne en grève
par Ouest France
La Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan), devrait être vendue. À condition que Renault, principal client, maintienne ses volumes de commande. Sans cet engagement, Private Assets pourrait ne pas signer. À travers une journée de grève, ce mardi 26 novembre 2024, les salariés ont interpellé l'Etat, actionnaire de Renault. Depuis plusieurs mois, Private Assets, fonds d'investissement allemand, est en négociations exclusives pour le rachat de la Fonderie de Bretagne, basée à Caudan (Morbihan). Dans le cadre d'un plan de cession signé il y a deux ans, Renault s'est engagé à maintenir un volume de commandes, le temps pour le site industriel de trouver d'autres marchés."J'ai plein de travail"Inquiets de voir les négociations aboutir, les salariés de la Fonderie de Bretagne ont répondu à l'appel de la CGT de la métallurgie de Bretagne, ce mardi 26 novembre et déclencher une journée de grève. " Il faut que l'Etat prenne ses responsabilités, a martelé Maël Le Goff pour la CGT. Il est actionnaire de Renault et peut taper du poing sur la table." La diversification est en marche selon les salariés. " J'ai plein de travail, insiste Sébastien. On a besoin de soutien en 2025, après on aura d'autres marchés."Les délégués CGT dénoncent l'attitude de Renault qui ne se cache pas " d'avoir d'autres plans et envisage de faire fabriquer ses pièces en Espagne, au Portugal ou en Turquie."
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