VIDÉO. Des cours d’empathie à l’école ? Quatre questions sur cette mesure évoquée par Gabr
par Ouest France - Wibbitz
Des cours d’empathie à l’école ? Quatre questions sur cette mesure évoquée par Gabriel Attal. 1. D’où vient cette mesure ?. C’est le Danemark qui a, le premier, mis en place, des cours d’empathie, rappelle « Neon ». Il y a une vingtaine d’années, un programme spécifique . contre le harcèlement a été développé, sur cette base : le « Fri for Mobberi » (« libéré du harcèlement » en français). . 2. C’est quoi un cours d’empathie ?. On y apprend aux enfants à se respecter, à s’écouter, à développer et à comprendre leurs sentiments. L’objectif est de permettre aux enfants de mettre des mots . sur leurs émotions, positives ou négatives, savoir, exprimer leurs besoins, et prendre conscience de l’autre. Cette méthode permet aussi à l’enfant de comprendre . qu’il fait partie d’une communauté. Une notion qui, contribue à diminuer les cas de harcèlement. Le cours d’empathie peut prendre plusieurs formes. . Des kits ont été fournis par la fédération de Paris de la , Ligue de l’enseignement aux écoles qui le souhaitent. Construits en partenariat avec des associations danoises . et adaptés à la culture française, ils permettent , d’encadrer les différentes activités : par exemple, faire des dessins avec le doigt sur le dos de son voisin . pour apprendre à avoir des contacts chaleureux, prêter sa peluche ou faire un câlin à un camarade de classe pour le consoler, rapporte France info . 3. Quand cela va-t-il être mis en place en France ?. Aucune date n’a été annoncée pour le moment. Mais Gabriel Attal , a annoncé qu’il se rendrait dans les pays nordiques pour visiter des écoles qui le pratiquent déjà, rappelle « Le Figaro ». 4. Quel est l’effet sur les enfants ?. Le Danemark a commandé une étude scientifique pour mesurer , l’impact de la mesure. Le résultat a montré qu’il existait bien un lien entre le programme et l’indice d’empathie des enfants. . « 70 % des professionnels trouvent que les enfants sont plus bienveillants les uns envers les autres après avoir commencé à travailler avec le programme » au Danemark, ARS Ile-de-France. « Le but, c’est de faire en sorte que les enfants soient bien, se respectent et se sentent en sécurité dans un groupe. », Margot Neuvialle, coordinatrice du programme à la Ligue de l’enseignement de Paris
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