À Saint-Arnoult, près de Deauville (Calvados), Pascal Frotiée est à la tête des Écuries de Lisors qu'il a reconverties, voici une dizaine d'années, en « écurie active ». Un concept qui concilie bien-être des chevaux et amélioration des conditions de travail des salariés.
Aux Écuries de Lisors, à Saint-Arnoult, près de Deauville (Calvados), Pascal Frotiée et son épouse accueillent une cinquantaine de chevaux. Ils évoluent en troupeau et en extérieur, tout au long de l'année. Si, à partir du printemps, ils ont accès à une trentaine d'hectares d'herbages, l'hiver, ils peuvent continuer à se déplacer librement sur une surface stabilisée, conçue pour éviter les blessures et automatiser le ramassage du crottin.Lire aussi : La Normandie, un laboratoire de recherche et développement pour le bien-être des chevauxLes animaux ont accès à des points d'eau, des abris et des distributeurs automatiques de foin et de granulés. Le tout s'inscrit dans un concept venu d'Allemagne, « l'écurie active », qui vise à mieux répondre aux besoins fondamentaux des chevaux. Cerise sur le gâteau, « on a divisé par cinq notre charge de travail, ce qui veut dire que nous avons aussi multiplié notre rémunération par cinq », décrit Pascal Frotiée.
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