VIDÉO. Décollage autorisé pour les taxis volants à Paris
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Portés par un moteur électrique, avec à son bord un pilote et un passager, ces aéronefs viennent d'obtenir l'aval du gouvernement pour être expérimentés durant les JO, et jusqu'à la fin de l'année 2024. 900 vols test sont prévus cette année. Pour le moment, la start-up n'a pas d'autorisation pour commercialiser ses vols. L'autorisation pour ces essais pendant les Jeux Olympiques était loin d'être actée. L'aviation civile a eu le dernier mot, favorable à ces aéronefs, elle a donné son aval avant la publication de l'arrêté gouvernemental.L'entreprise allemande Volocopter est soutenue par la région Ile-de-France et le groupe aéroports de Paris. « C'est une très bonne chose que cette expérimentation puisse avoir lieu » a affirmé un proche de Valérie Pécresse, soulignant que la région a investi dans le projet.Une plateforme flottante sera installée quai d'Austerlitz. Elle sera reliée au Bourget, à Paris-Charles-de-Gaulle ou encore à Issy-les-Moulineaux. Une « aberration écologique » La mairie de Paris dénonce « un gadget inutile, polluant, réservé aux ultra riches ». Le projet avait déjà essuyé un avis défavorable en février 2024, après enquête publique. Techniquement, les élus parisiens n'ont aucune compétence sur le ciel francilien. Mais de nombreuses zones d'ombre demeurent quant à la pollution sonore et visuelle qu'apporteront ces vols, voire même des risques qu'ils pourraient faire naître pour les parisiens. Les élus municipaux parisiens ont fait appel de la décision gouvernementale.
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