VIDÉO. De nouvelles frappes russes font au moins 31 morts en Ukraine
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Lundi 8 juillet, la Russie a mené une attaque massive contre des villes ukrainiennes, faisant au moins 31 morts civils, selon Kiev. « Plus de 40 missiles » russes ont été tirés sur plusieurs villes ukrainiennes, ce lundi 8 juillet, veille d'un important sommet de l'Otan. A Kiev, où deux centres médicaux ont été atteints, dont un important établissement pour enfants, on comptabilisait au moins 17 morts à la mi-journée. Onze personnes ont aussi été tuées dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), dont dix dans la seule ville de Kryvyï Rig, et trois de plus près de la ligne de front dans l'est, à Pokrovsk, d'après les différentes autorités. Plus de 100 personnes ont été blessées.Un hôpital pour enfants touchéParmi les bâtiments frappés à Kiev : le principal hôpital pour enfants. Des victimes seraient encore « sous les décombres », selon Volodymyr Zelensky. Sur place, des centaines de personnes, secouristes, proches, policiers, se sont précipitées pour venir en aide aux victimes, déblayer, retrouver les leurs. En visite en Pologne, le président ukrainien et son homologue polonais Donald Tusk ont observé une minute de silence, en hommage aux victimes de ces attaques meurtrières. Sur X, Volodymyr Zelensy a demandé la convocation d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies.Le ministère français des Affaires étrangères « condamne fermement » ces « actes barbares », qui sont « à ajouter à la liste des crimes de guerre dont la Russie devra rendre compte ». « Elle vient tragiquement nous rappeler les raisons pour lesquelles notre soutien à l'Ukraine doit se poursuivre et s'amplifier », poursuit le communiqué du ministère.De son côté, Moscou dément, assurant avoir visé et touché des "installations militaires" et affirmant que les images prouvent que les dégâts ont été causés par des chutes de missiles antiaériens ukrainiens. Une thèse écartée par les services de sécurité ukrainiens qui affirment que l'hôpital d'Okhmatdyt a été touché par un missile Kh-101/X-101, une arme mise en service en 2014.
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